Le CDE a lancé sa nouvelle campagne ce lundi 26 septembre 2022 à Goma, dite’’ Free Entreprises for Womens In DRC ‘’ ou Libres Entreprises pour les Femmes en RDC. Selon Espoir Bindu, l’un des responsables de cette organisation, cette campagne vise à promouvoir la liberté économique des femmes. Elle influence aussi la politique publique de la RDC afin d’obtenir des reformes pour des entreprises des femmes.
« Dans cette campagne nous encourageons les femmes à sortir dans l’informel pour le formel. C’est la raison pour laquelle nous discutons avec une dizaine des journalistes sur l’opportunité de cette campagne » déclare-t-il en souligne que ladite campagne a l’objectif d’autonomiser l’économie de la femme et les décourager beaucoup plus à investir dans l’informel car elles perdent plus que gagner, contrairement à l’officiel, les femmes s’organisent mieux en décrochant des opportunités de financement pour leurs entreprises.
Les femmes commerçantes ont des difficultés
Cette sensibilisation montre noire sur blanc, les obstacles que butte les femmes et ceux-ci doivent être considérés pour développer le secteur de l’économie de la femme. A ce sujet Espoir Bindu a fait allusion aux années 1990 où la République Démocratique du Congo a commencé à faire une sorte de rupture de travail des hommes, ils deviennent beaucoup plus des chômeurs et ce sont les femmes qui prennent la relève de la responsabilité familiale afin de soutenir l’économie de nos familles. C’est pourquoi le CDE pense que si notre gouvernement considère la femme comme celle qui tient les règnes de la relève économique nos familles dans notre pays : « Le gouvernement doit réfléchir à prendre des mesures discriminatoires positives pour la création des entreprises afin d’encourager les femmes à les créer » propose-t-il en précisant que, c’est une raison de plus que son organisation a proposé certaines recommandations et la plus grande parmi elles :
Des recommandations données
‘’ Que le gouvernement de la RDC à travers le guichet unique parvienne à réduire les frais pour la création des entreprises des femmes et à leur faciliter des documents. Une manière de la soulager à ne plus subir ces genres des tracasseries qui exigent aux femmes des taxes et impôts parfois inexistants après la création de leurs entreprises. Des documents sont aussi demandés à plusieurs niveaux et cela, parfois découragent, les femmes à être dans le formel et celles qui n’ont pas commencé à chercher à se régulariser voudraient par ces tracasseries à rester dans l’informel a-t-il expliqué. : « Dans l’informel, elles dépensent moins et dans la formelle, elles sont soumises à beaucoup de taxes parfois fabriquées de toutes les pièces » a-t-il conclu. Il faut noter que, cette campagne durera 12 mois de sensibilisation en RDC, après cela, elle sera évaluée pour voir ses résultats escomptés et voir si nécessaire de poursuivre avec les stratégies de pérennisation de ses acquis.
Norbert Mwindulwa