RDC / Nord-Kivu: KAMA Beauty, une impressionnante marque de fabrique congolaise des lotions et produits cosmétiques pour la dignité Africaine

Madame Soki  Mulekya,  promotrice de la marque déposée KAMA Beauty, une exclusivité de SMAfrika,  a vu le jour en 2021 pendant la COVID-19. Une  traversée  du désert très compliquée de la  vie d’homme où madame Soki Mulekya a pris du temps pour réfléchir  de comment faire une résilience ; en ce moment- là en lieu et place de se plaindre et  d’espérer  car toute l’économie du monde entier a été  effondrée et étranglée par cette  pandémie ; les gens étaient obligés  de se mettre en quarantaine pour leur sécurité et celle des autres. Soki Mulekya, elle a osé et a réussi le pari

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« Nous avons traversés des moments mouvementés, nous avons implémenté une campagne de sensibilisation Black is Beauty full and ingénieurs KAMA News ’’Ni Nziru na Akili’’ , une campagne consistant  à faire  des tournés  dans les institutions supérieurs et Universitaires notamment l’ISC , Pole Institute , ISDR et de différents medias   de la place »  explique-telle en ajoutant qu’elle essaie de sensibiliser  les jeunes et femmes par rapport  à la nécessité de garder son originalité  à travers l’acceptation  de son identité Africaine  et cela, en commençant  par celle  de  la couleur de sa peau , ses cheveux , textures  , bref, nous devons assumer ce que nous sommes. C’est dans cet optique, qu’il y a  des questions qui revendaient  des participants, voulant trouver  une réponse vraie pour prendre soin de leur  peau et de leur chevelure.

Elle a créé une gamme des lotions

A cet  effet, pour être en adéquation avec ce l’initiatrice Soki Mulekya a donné comme théorie,  elle a estimé être concrète, réaliste en les disponibilisant des produits, des lotions cosmétiques faites à partir des matières premières de chez  nous, venus des huiles et des plantes, cadrant avec notre peau noire et notre cheveux souvent crépus. « Les medias nous bombardent des images  au travers des télévisions Novellas, des images étrangères  conditionnent notre représentation, notre mentale, se voyant via la beauté plébiscité ailleurs  » se désole-telle.  Soki Mulekya déteste que ses concitoyens puissent vivre par procuration, sans vouloir assumer son identité  en cherchant à tout prix une ressemblance étrangère.  Vouloir avoir de longs et  cheveux lisses pourtant les Africains naît avec leurs cheveux bouclés, crépus. C’est pourquoi, ces jeunes et femmes brulent leurs cheveux  voulant obtenir des résultats meilleurs  avec des ressemblances Européennes, mais cela  a de conséquences graves  car scientifiquement par-là, cela  est prouvée noire sur blanc  face aux usages de ces défrisants, ils tripotent et maltraitent leurs cheveux et peaux avec des produits.

Des conséquences néfastes

Pour les cheveux, beaucoup de femmes ont un problème des alopécies  car elles ont perdu  des chevelures  d’une manière irréversible  et à la  peau, il se remarque une déception  ou le blanchissement de la peau  qui devient en vogue ce dernier temps. Cette femme leader soutient que le criterium de beauté devient  pour celles-là, la clarté  de la peau qu’on a pourtant non. Elle pense qu’Afrique nous avons-nous diversité d’incarnation de peau, c’est-à-dire, du plus foncée au plus  claire, mais hélas, la tendance actuellement est que certains privilégient  la peau claire. Une manière qui fait à ce que, ceux-là qui décapent la peau,   sont plus précieux que  les bronzés ou teint noir.  Une lutte que Madame Soki s’est donné et aujourd’hui,  cette démarche de sensibilisation paie cash car la plupart des égarés, reviennent à l’authenticité, ils recourent  à l’originalité  et cessent avec cette pratique  qui les amenaient à l’éperdument.

Il faut dire que, vouloir, c’est pouvoir, cette jeune femme s’est engagée résolument dans cette démarche par sa volonté manifeste, sans moyen colossale, sans  appui financier ni technique pour faire respecter notre  originalité africaine. : « La volonté a elle-même ne suffit pas, il faut des moyens  au-delà de tout, mais également des compétences, des connaissances, savoir qu’est –ce qu’on offre  et cela implique un apprentissage pour ne pas offrir des produits dangereux, qui ramèneraient peut être plus de problèmes » conseille-telle en poursuivant c’est la raison qui l’a poussé à suivre des formations supplémentaires avant  d’embrasser cette lutte  pour la dignité Africaine.

Norbert Mwindulwa

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