Nord-Kivu : Vicard Hangi a exposé auprès du Haut-Commissaire des Nations Unies ; des violations des Droits de l’Homme que son pays fait face pendant cette période d’agression

La ville de Goma et ses environs font face à plusieurs  violations des Droits de l’Homme , après que  le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme ait fini sa visite de travail dans cette partie de la RDC ,   l’activiste de Droits de l’Homme, Vicard Hangi Batundi  s’est livré  dans son bureau  de travail  ce  vendredi  19 Avril 2024  au jeu des questions-reponses des journalistes  pour  donner son opinion quant à ce.

Volquer le Turques , Haut-Commissaire des Nations Unies  est venue la semaine dernière à Goma  et s’est rendu aux camps de déplacés notamment celui  de Bulengo… ,  ayant pris tout son temps pour s’enquérir  des tristes réalités que traversent ces congolais  ayant fui leurs villages pour se réfugier tout près de la ville  de Goma .   Pour Vicard Hangi, il a parlé sans contrainte car  il   s’est introduit d’abord par la déclaration des Droits de l’Homme, qui  a fêté ses 75 ans d’existence l’an dernier. Celui, le responsable de l’ONG FDAPID   a montré  noir sur blanc qu’en RDC   précisément à l’Est  , il  y a eu30 ans  des massacres , des guerres civiles , d’atrocités, 30 bonnes années de violation des Droits de l’Homme , des crimes  de tous genres  et  qui  ne disent plus leurs noms. : «  Nous avions parlé  des causes ayant provoquées  cette insécurités grandissante car nous sommes dans une guerre purement économique  provoquée par des pays , cherchant ainsi à s’enrichirent  dans le dos de la RDC   par ses richesses de sol  et sous-sol » dénonce-t-il en poursuivant que , ces pays pillent  les ressources naturelles  de la République Démocratique du Congo  avec certes le soutien de certaines grandes puissances , se cashant  derrière les pays agresseurs.

Il a eu des messages poignants

Des messages forts lui ont été donnés  dont  la recherche d’une solution durable au problème de la guerre, à cette insécurité  afin que les déplacés de guerre  retournent vivre dans leur milieu  d’origine, d’où il faut qu’ils imposent la paix.  Pour obtenir une paix durable en RDC, Vicard Batundi soutient qu’il faille cesser d’appuyer les pays agresseurs de la RDC, qui sont selon lui d’ailleurs bien connus. : «  Ils doivent cesser à accorder des financement dans ces pays-là, , car ils leur donnent plus d’énergies afin de continuer à  envahir  notre pays ;  s’il y a des pays qui convoitises les ressources de la RDC , ils n’ont qu’à passer par la grande porte  pour en obtenir »  propose-t-il en ajoutant  que ,  de cette façon-là que nous pouvons signer des contrats gagnant-gagnant , permettant à ce que , les congolais  puissent jouir de leurs ressources  et ses pays voisins là , puissent également trouver leur gain  de  cause.  Ce fervent défenseur des Droits Humains n’a pas omis de dire au Haut-Commissaire des Nations Unies, le fait que les dirigeants congolais cherchent toujours à trouver   des  solutions aux conséquences en lieu et place de trouver des solutions aux causes profondes  qui tuent à petit feu la République Démocratique du Congo.

Il dénonce la levée de la peine de mort

A ce sujet, Hangi Batundi   a avancé  l’exemple de la circulaire sur la levée de la peine de mort, qui veut violer les principes de la sacralité de la vie humaine en cherchant soigner les conséquences. Il poursuit que la peine de mort pour un pays, c’est une régression, un recule énorme  en Droits de l’Homme.  Il n’a pas oublié de parler de la Justice Transitionnelle, qui    veut qu’on mette fin à l’impunité  contre les auteurs  des viols, violences sexuelles basées sur les genres. Il faut dire qu’au Nord-Kivu, en 2023  seulement, ils ont enregistré  50 195 cas  des violences basées sur les genres  et la ville de Goma, à elle seule  a  répertorié 55 cas d’assassinats ciblés  auxquels s’ajoutent une centaine des victimes  du 30 Aout dernier , qui font qu’ils puissent comptent plus de 200 âmes péries en 2023  en ville  de Goma.  A  ce début de    2024, notre source révèle que, sa ville de Goma a comptabilisé jusqu’à ce mois d’avril, plus de 23  cas d’assassinats  ciblés, une situation critique qui  dépasse la normale a-t-il insisté.

Richard Kyasonga Mutuza

 

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