Beaucoup de travaux scientifiques et d’enquêtes des ONG révèlent que les enfants des policiers n’accèdent pas à la scolarité comme il se doit. Ces enquêtes soutiennent que les facteurs liés au non scolarité sont entre autres le manque des moyens financiers qui est à la base de ce phénomène. Pourtant, les parents de ces enfants travaillent normalement, reçoivent leur rémunération mensuelle, mais cela devient insuffisante pour répondre à ce besoin vital des enfants.
Cette Hypothèse a été confirmée par madame Feza Masika, une mère de quatre enfants, épouse d’un policier dans le camp Munzenze de Goma : « j’ai 4 enfants dont trois filles, parmi lesquels un seul étudie difficilement faute de frais scolaire. Déjà, leur père touche 237 000 Fc et cela, ne nous permet pas de nouer les deux bouts de mois » explique-t-elle en poursuivant qu’à ce niveau , ils font le choix de ceux –là qui doivent étudier , surtout , les garçons car la place des filles, elle est réservée à la maison pour aider leur mère dans des tâches ménagères. Les propos de Feza Masika sont corroborés par plusieurs études scientifiques telles que celui de Bienvenu Mayemba , un étudiant de hautes études de l’Université de Kinshasa , dans le département de la Santé Publique. L’auteur Bienvenue Mayemba a axé ses recherches sur : ‘’ Facteurs associés à la non scolarisation des enfants des policiers dans le camp Munzenze en ville de Goma, dans le Nord-Kivu’’ et cela en zone de santé de Karisimbi . Dans cette recherche scientifique, ce chercheur a voulu comprendre quels sont les facteurs entrant en jeu pour favoriser au non scolarité de sa cible ? Le constant est désolant car ses enquêtes confirment que
Ses hypothèses sont confirmées
Les enfants déscolarisés sont d’autant plus vulnérables et marginalisés au sein de la société. En effet, ils sont moins susceptibles de savoir lire, écrire ou compter et, privés du filet de sécurité qu’offre l’école, ils courent davantage le risque d’être victimes d’exploitation ou de vivre dans la pauvreté et la précarité à l’âge adulte. A cet effet, plus de la moitié de la population du Nord Kivu ne sait ni lire ni écrire réaffirme un rapport du PNUD. Les femmes constituent à elles seules plus de 75% des analphabètes. Nos sources ajoutent que, la cause a également des colorations à cette insécurité grandissante qui n’a fait que trop durée par ce que, plus de deux décennies de guerres soit 28 ans d’insécurité et de pillages à répétition, le dol, le viol etc… le nombre d’enfants en âge scolaire qui ne vont pas à l’école ne fait hélas que s’accroître.
Les Droits Fondamentaux des enfants sont bafoués
Le droit à l’éducation fait pourtant partie des droits fondamentaux reconnus à tout être humain et ce, par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et repris également dans la récente Constitution de la RDC. Dans le cas type au Camp Munzenze, des rapports stipulent qu’il y a 384 enfants non scolarisés , cet état de chose pousse ces derniers au phénomènes d’enfants de la rue et à la délinquante juvénile ainsi, la place de la jeune fille est de rester auprès de sa mère pour l’aider dans les tâches domestiques ; le mariage précoce est également un frein à la non scolarisation et surtout à la poursuite de hautes étude par les filles.
Quelques pistes des solutions
Pour résoudre à cette déscolarisation , Nepon Sanvura, Chef de quartier Murara , dans le Munzenze préconise qu’il faut améliorer le salaire des policiers , l’adapter au taux du jours des dollars Américains afin de leur donner le pouvoir d’achat et la capaciter à prendre en charge leurs enfants : « L’état doit améliorer le salaire des policiers pour les faciliter à subvenir aux besoins scolaires de leurs enfants et ces policiers doivent cesser de se marier à plusieurs femmes, cela leur permettra de mieux s’occuper de leurs progénitures » a-t-il suggéré et le travail de Bienvenu Mayemba d’ajouter qu’ils doivent construire des écoles dans ce camp via mêmes paternaires , appuyer les structures sanitaires de la PNC se trouvant dans le camp Munzenze en intrants et équipements, faire des plaidoyers auprès des autorités pour la prise en charge éducationnelle des enfants des policiens etc…
Il sied de noter que ces auteurs ont accepté volontiers de nous livrer leurs coordonnées afin de faciliter la tâche aux personnes désireuses de venir apporter un plus sur l’amélioration de la scolarité des enfants des policiers dans le camp Munzenze de Goma, c’est à l’instar de l’Expert en Santé Publique DH et C4D de la faculté de Médecine de l’UNIKIN , Bienvenu Mayemba Impied qui soutient rester joignable sur le :bienvemayemba79gmail.com , +243 990337743, +243 812880944.
Albert Tulinabo