La délégation mixte gouvernement central –Assemblée Nationale est arrivée ce jeudi 09 Mai 2024 au Gouvernorat de la province du Nord-Kivu. Cette délégation conduite par le ministre des affaires humanitaires accompagnée par son collègue des Droits Humains ont tenu à expliquer aux journalistes le bien fondé leur mission au Nord-Kivu. Le renfort des rescapés et l’appui humanitaire.
Le ministre des Affaires Humanitaires, Modeste Mutinga en dit plus : « Nous sommes arrivés à Goma à la suite des massacres perpétrés par le Rwanda, leurs supplétifs sur le sol congolais, commandé par le Président Paul Kagamé » dénonce-t-il en ajoutant qu’ils ont alourdir le registre des morts. Une délégation dépêchée par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et cela, à la demande du Président de la République Félix Tshisekedi , en mission. Celui-ci, a dû écourter sa mission professionnelle à l’étranger, venir au pays pour compatir avec la population du Nord-Kivu. Une réunion a été tenue à la hâte ce jeudi au Gouvernorat afin de faire un état de lieu de la situation des déplacés sinistrés et victimes de ces bombes : « Le Gouverneur Militaire nous communiqué le bilan à ce jour, qui a évolué de 14 à 35 morts et 37 blessés graves. Nous avons décidé d’organiser des obsèques le samedi prochain avec une délégation de Kinshasa qui devra nous rejoindre ici » a-t-il annoncé à la presse. Modeste Mutinga soutient que toutes les dispositions sont prises pour que ces obsèques soient dignes des fils et filles du pays ayant perdus leur vie. Direction , les Centre Hospitalier CECBCA Ndosho et l’Hôpital Provincial du Nord-Kivu pour visiter les rescapés de ses atrocités des guerres du M23 soutenus par l’armée Rwandaise a souligné notre source. Sur place des victimes, internées dans ces structures médicales sont prises en charge par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Fabrice Puela condamne la Communauté Internationale
Le Ministre Fabrice Puela quand à lui , a décrié le fait que la Communauté Internationale ferme les yeux contre ces violations graves des Droits Internationales Humanitaires dont il a qualifié d’acte des crimes de guerre et crimes contre humanité perpétrer par le Rwanda sous couvert du M23 : « ils ont violé ce protocole traditionnel du 1977 et ce texte dit que tous les membres de Nations Unies même pendant la période de guerre , il y a des sites qu’on n’ attaque pas, tels que les ambulances ne peuvent pas être attaquées pendant la guerre » fustige-t-il en poursuivant qu’on ne peut pas attaquer un hôpital, n’ont plus des civils car la guerre est contre les combattants et non contre les civiles non armés.
Une interpellation a été lancée
C’est une raison de plus qu’il a profité des micros des journalistes pour interpeller la Communauté Internationale sur leur ambivalence car selon lui ce qui les intéressent c’est quand les hommes politiques sont arrêtés malgré qu’ils soient fautifs ; lorsque le moratoire est levé mais quand un état s’adonne à des violations graves du Droit international Humanitaire, cette communauté Internationale est aux abonnés absente , ce qui est anormale car dit-t-il le sang congolais vaut au sang des ukrainiens et les autres . Celui-ci va très loin en dénonçant qu’il est incompréhensible qu’on intéresse plus à la RDC lors que ses minerais vont aux enchères….il faut dire que les Députés Nationaux Patrick Munyomo, Adèle Bazizane et Eric Bwana pua sont dans cette délégation mixte pour voir de près ce que traversent leurs électeurs durant cette période d’agression faite par le Rwanda sous couvert du M23.
Norbert Mwindulwa