Le représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies en charge des Affaires Humanitaires est venu avec son équipe ce 10 Janvier 2024, présentés leurs civilités au Gouverneur Militaire du Nord-Kivu. Ils ont discuté comment renforcer l’action humanitaire dans les sites des déplacés afin d’améliorer les conditions de vie de ces congolais. L’ambiance était bon enfant et des pistes ont été trouvées.
Selon Bruno le Marquis , ils viennent de Kinshasa pour une mission purement humanitaire car dit-t-il la situation humanitaire au Nord-Kivu reste très préoccupante avec l’augmentation du jour le jour des déplacés dans cette partie Est de la RDC : « La situation reste très préoccupantes avec l’augmentation des déplacés et des conflits, 6 million et demi des déplacés dans la province du Nord-Kivu » déclare-t-il . C’est la raison pour laquelle, il s’est déplacé avec ses équipes pour évaluer et discuter avec les autorités comment coordonner les aides humanitaires au profit de ces milliers des congolais qui vivent dans l’errance.
Il faut qu’ils trouvent des espaces appropriés
Au musée de Himbi, ils ont parlé de la question des sites car les humanitaires ont exprimé le besoin de ces sites afin d’offrir les meilleures conditions pour les déplacés de guerre. : « Nous savons que la situation est très difficile par ce que tous ces déplacés au tour de Goma n’ont pas une surface trop grande, il faut qu’il y ait le caractère civile de ces sites des déplacés, pas de circulation d’armes ou des hommes en armes, avons discuté des violences sexuelles » explique-t-il à la presse et d’ajouter que les déplacés ont perdu le moyen de subsistance et deviennent exposés aux Violences Sexuelles Basées sur les Genres.
Les plaidoyers doivent se faire conjointement
Ces équipes n’ont pas oubliés de plancher sur le besoin constant de faire du plaidoyer conjointement avec les autorités congolaise afin de mobiliser des ressources par ce que la crise en RDC coûte énormément , les besoins sont élevés en Ituri et au Nord-Kivu , d’où il faut savoir comment parvenir à convaincre les bailleurs des fonds de l’importance de cette crise qui parfois au niveau mondial est souvent négligée. Bruno le Marquis pense qu’aux medias, on parle plus d’autres crises notamment le moyen orient, l’Ukraine … mais celle de la RDC n’est pas d’actualité a-t-il dénoncé pourtant elle est parmi les grandes crises mondiales.
Norbert Mwindulwa