Toutes les couches de la population du Nord-Kivu sont en dialogue social ce vendredi 31 juillet 2020 à l’hôtel Cap Kivu de Goma. Ils sont plus de 200 participants dont les autorités policitico-administratives, coutumières, les partenaires humanitaires et mêmes des hommes ordinaires. Ils échangent pour cette deuxième journée sur des questions liées à la sécurité, paix et développement au Nord-Kivu. Une des propositions, c’est la gestion rotative de la province.
Des causes liées à la paix, à des guerres en répétition, activisme des groupes armés a connotation tribalo-ethniques , la crise de confiance intercommunautaire , les frustrations de certains groupes ethniques considères comme marginalisés dont les Mbuti et les Babingi sont des questions qui s’invitent sur ce forum dit de ‘’Vérité ‘’ . A en croire , le Gouverneur de la province du Nord-Kivu , l’initiateur de cette table ronde pour la paix , son objectif est celui d’aboutir à des résultants entendus sans préjudicier les lois de la République Démocratique du Congo, Carly Kasivita en dit plus : « Ce dialogue vise à contribuer à la consolidation de la paix et à la stabilisation de notre chère province au-delà de la diversité qui ne nullement question de discuter les lois de la RDC. Les parlements National et Provincial devraient s’en approprier pour ce type d’exercices » explique-t-il. De son côté, le Vice –président de la Coordination Nationale de la Société Civile, les trois jours sont insuffisants d’ou la nécessité d’une commission permanente qui selon lui devrait être constituer afin de rassurer les suivis de toutes les recommandations qui vont en sortir ce samedi à la fin de cet exercice qui a permis aux Kivuciens de libérer la parole . Thomas Daquin en dit : « Cette question de vérité ne peut être limité pendant trois jours, si les recommandations allant dans le sens de dire … » redoute-t-il.
Une gestion rotative entre les territoires, parmi les résolutions
D’une autre part, un groupe des Députés provinciaux soutiennent la tenue de ce dialogue de vérité pour l’avenir meilleur de la province. Toutefois, ils en proposent que, les participants devront se battre afin qu’ils aboutissent à un consensus sur des nouvelles dispositions dans la gouvernance de la province du Nord-Kivu tout en suggérant que la gestion des institutions la province devront se faire d’une manière rotative selon que , les ethnies ou territoires composant cette province. L’un d’eux Prince Kihangi, élu de Walikale pense que la gouvernance est l’un des problèmes qui déchurent le Nord-Kivu et la laisse en cet état de vulnérabilité : « parmi les problèmes qui rongent notre province, il y a question de Gouvernance. Il y a des catégories des membres des communautés qui ne participent pas à la gestion de la province que ce soit au Gouvernorat , à l’Assemblée Provinciale … » déclare-t-il en poursuivant que ceux-ci font à ce qu’ils puissent proposer des mécanismes institutionnels de gestion rotative du Gouvernorat et de l’Assemblée Provinciale du Nord-Kivu.
Encore une gestion tour à tour
Ce politique veut qu’au sortir de ses assises, que les participants se mettent d’accord d’une gestion rotative de cette province. Si par exemple hier un territoire x était à la tête de la province, y territoire devrait être aussi à l’Assemblée Provinciale et s’échanger vice-versa afin d’apaiser le désire de gérer des uns aux autres. Le Député Provincial Prince Kihangi soutient qu’ils en profitent également pour discuter sur la répartition de la richesse de la province car selon, celle-ci donne l’impression comme si l’on ne peut que promouvoir le développement de certains coins en défaveur des autres. Il faut dire que , ces pourparlers ont commencé ce jeudi 30 juillet encours et vont faire tomber ses rideaux ce samedi 01 Aout 2020 à Goma. Les attentes de la population restent longues comme des chapelets à ses assises de Goma.Norbert Mwindulwa