L’Adjoint de l’Interfédéral de l’UNC Nord –Kivu, Daniel Mambo Kakuru soutient d’avoir etre satisfait du déroulement du Procès programme premiers 100 jours d’urgences du Chef de l’état. Un procès opposant le Prévenu Vital Kamerhé au Ministère Publique de la RDC. Il a dit ce dimanche au bureau provincial du parti politique cher à Vital Kamerhé. Il a fini par plaider pour un procès juste et équitable en faveur de leur leader.
« Nous faisons foi à notre justice et s’en foutons de ces radios trottoirs qui se diffusent sur les réseaux sociaux où tout le monde se substitut aux Juges et parties. Nous attendons voir la fin donc de ce jugement pour qualifier si ce procès est politique ou juridique » déclare-t-il en soulignant que les témoignes qui lavent les soupçons de culpabilité de Kamerhé sont irréfutables, de mêmes que, des pièces à convictions qui contredisent toutes ces accusations semblant jusqu’en ce moment fortuites.
Des témoignages qui lavent Kamerhé
Ce responsable souligne que, ce procès se déroule depuis son commencement jusqu’à ce jour très bien et leur modèle politique en RDC demeure immaculé sans tâche de toutes ces accusations. Toutefois l’Interfédéral Adjoint de l’UNC /Nord-Kivu regrette la manière dont ce procès avait pris des allures surprenantes : « notre président national a été invité pour témoigner dans ce procès et tout le monde a été surpris de voir que son cortège a été conduit à la Prison Centrale Makala. On dira qu’il présente des indices sérieux de culpabilité quand à ce » regrette-t-il en poursuivant que, Vital Kamerhé assumait un poste de très haute responsabilité et dans leur parti et à la présidence de la République. A ce titre, il n’allait pas fuir, mais aussi, il n’y a pas d’entrées ni des sorties en RDC à cause de COVID-19, pourquoi de telles précipitations malgré qu’il soit accusé pour des raisons que lui-même continue à nier et dont beaucoup de ministres responsables en finance ne soutiennent pas ces accusations. Ces derniers ont défilé à la barre de ce procès dit ‘’de 100 jours du Chef de l’Etat’’ et continuent à clamer l’innocence de Vital Kamerhé sur ce prétendu détournement de denier public.
L’UNC reste perplexe sur certains points
A la question de savoir comment leur parti politique analyse-t-il, le 5e refus de la demande de liberté provisoire de Vital Kamerhé par son Juge d’instruction ? Daniel Mambo dit avoir beaucoup de regrets sur cette décision des Juges malgré que, beaucoup de témoins ont défilé à la barre et ont montré noir sur blanc que, le Directeur de Cabinet de Félix Tshisekedi n’avait pas une main mise sur les opérations bancaires effectuées par ces ministres de tutelles ni de près moins encore de loin. Il ajoute qu’être ordonnateur des dépenses sous commandement de son Chef direct, le Président de la République, ne fait pas de lui un détourneur des derniers publics : « les preuves irréfutables sont là , qu’il n’a jamais intervenu ni touché l’argent pour acheter ces maisons préfabriquées. Les ministres des Finances et celui du Budget l’ont témoigné sous serment et le Gouverneur de la Banque Centrale l’a dit devant le monde entier » insiste-t-il en soulignant que, Vital Kamerhé est victime d’une politique politicienne de la part de certains politiciens véreux jurant le voir à tout prix hors-jeu. C’est une raison de plus qui fait à ce que l’UNC accorde sa confiance à notre justice qui s’inscrit réellement sur la voie du changement tout en pensant que, le premier juge, c’est d’abord le peuple congolais qui suit ce procès inédit avec tout intérêt et sait aussi qui a tord et qui a raison dans ce procès de 100 Jours. Le numéro deux de l’UNC en province du Nord-Kivu appelle donc leurs militants au calme, à rester très vigilants et à être soudés car dit-il, leur victoire sur cette affaire est imminente. Donc le peuple congolais est pris à témoin et c’est à lui d’estimer si notre justice va bon train ou pas à la fin de ce procès dit de siècle.
Norbert Mwindulwa