Arrestation confirmée de l’homme d’Affaire Samih Jammal, son conseil, en la personne de maitre Mbu ne Letang, vient de réagir, dans une correspondance alarmante adressée au procureur Général près la Cour d’Appelde Matete dont une copie a été réservée au président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine TSHISEKEDI et une autre est arrivée à notre Rédaction.
En substance, Maître Mbu ne Letang, demande au Premier magistrat de la République une mise en liberté provisoire de l’homme d’affaire Samih Houballah Jammal.
Il appert que cet homme, comme le relève la correspondance, est installé en RDC depuis 52 ans, âgé de 82 ans, et toujours en affaire avec l’Etat congolais, il apparait inexplicable à maitre Mbu ne Letang, la manière dont son client a été traité, sans pour autant avoir été entendu sur ce qu’on lui reproche exactement.
Convoqué par le parquet, Samih Houballah Jammal, de surcroit, ancien consul de ce pays, a été copieusement tabassé par des militaires, jusqu’à vomir du sang, tout en étant malade compte tenu de son grand âge.
Dans les faits, ils s’agit de la construction de 1500 maisons préfabriquées que l’homme d’affaires devait livrer pour le camp Tshatshi, selon les informations en notre possession, ces maisons étaient déjà en train d’être livrées, dans ce cadre 1200 maisons seraient déjà disponibles.
Cette affaire qui prend des allures regrettables sur le plan de la crédibilité de la justice congolaise, court le risque de plonger davantage notre pays dans les rangs des violeurs des droits humains. Ainsi, l’arrestation intempestive de l’homme d’affaires Libanais, compromet la livraison de la suite et de l’installation des maisons du Camp Tshatshi, ainsi que de l’acheminement de celles pour Maluku, Kongo Central, Kivu et des deux ex-Kasaï.
Maître Mbu ne Letang insiste sur le fait que la justification de la réalisation de ce marché de gré à gré entre les deux parties, il existerait un avis de non objection de la direction générale du contrôle des marchés publics, ces justifications de paiement effectué existent selon le conseil. Le fait qu’il n’ait pas été donné le temps nécessaire à son client de s’expliquer, étonne vivementMaître Mbu ne Letang.
Toutefois, c’est en raison de la précarité de son état de santé, que Maître Mbu ne Letang sollicite auprès du Procureur une liberté provisoire avec ou sans caution, pour l’honneur de la justice congolaise.
La rédaction