Rapprocher la population de son armée nationale, c’est l’objectif d’un café de presse organisé par le cadre de concertation de rapprochement civilo militaire ce 28 mars 2019 au Centre de presse de l’UNPC /Goma. La société civile, les FARDC et le bureau de l’information communication ont appelé la presse à relayer le message pour que la population dénonce vite sur l’auteur de l’insécurité et l’armée répond promptement.
La sécurité à Goma, une affaire de tous, c’est thème qui a été débattu ce jeudi au centre de presse. Pour les orateurs, il y a des morts qui s’enregistrent chaque jour dans cette ville. Cette montée de criminalité est due à cause de quoi ? Est-ce parce que notre armée a failli ? C’est la raison qui a amené ce cadre de concertation à réunir la presse du Nord-Kivu pour la sensibiliser afin que le message arrive à la population pour qu’ensemble luttent contre ces tueries et aussi que la riposte soit immédiate. Ce cadre de Concertation civilo militaire est composé de la société civile, le service de l’Education civique et Action Sociale de l’Armée et le Service de Communication et Information des FARDC.
Ce cadre est légal
Tous, des canaux de communication que la loi portant la réforme des FARC ont donné à la population où la population peut informer un cas d’insécurité afin de trouver solution « Notre présence en ce lieu est de vous demander de vous allier à nous afin de répondre aux préoccupations sécuritaires de nos populations car la presse est un leader d’opinion, peut persuader le peuple » explique le Major Ndjike Kahiko, l’un des responsable de ces cadres. C’est une manière de préserver la quiétude au sein de nos communautés locales. Donc ce cadre vient résoudre cette fissure qui jadis, était entre l’armée et la population locale. Ils ont fait le constat selon lequel, les deux corps entre autres, l’armée et la population sont tous victimes de cette insécurité de loin ou de près, c’est pourquoi, la presse doit relayer leur appel afin que cette peur sorte de la mentalité de la population pour désormais dénoncer ces bandits qui malheureusement vivent avec la population, au sein de nos familles.
Aucune armée n’est forte sans la collaboration de sa population
Le colonel Kirasi Mange Théophile, Directeur SECAS 342e garnison au sein des FARDC en revient « les militaires et la police ne feront rien sans complicité de la presse c’est la raison de notre présence ici car elle reste un canal important pour résoudre efficacement ce problème, décime les vies humaines » déclare-t-il. La population doit participer à sa propre sécurité, la sécurité demeure l’affaire de tous d’où la nécessité de créer un pont entre armée et la population à travers la police ajoute maître Goyon Milemba , coordonnateur du Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice au Nord- Kivu .
Des jeunes, devenus une force d’autodéfense
A la question de savoir comment les FARDC font pour appuyer l’action de la jeunesse qui se déguisent à l’autodéfense populaire. Le major Ndjike demande à ces jeunes qui se sont constitués en force de défense à suivant certaines normes d’où, il faut collaborer avec son armée nationale en temps réel.
Norbert Mwindulwa