La synergie UKINGO WETU s’insurge contre plusieurs cas des répressions des manifestations pacifiques ainsi que les atteintes contre la sécurité des activistes des Droits de l’homme qui s’enregistrent au Nord-Kivu. Cette plateforme des organisations de la société l’a fait savoir ce mars 2019 au centre de presse de Goma. Elle lance quelques suggestions aux décideurs.
C’est à travers une déclaration lue devant la presse en début de la journée de ce jeudi que , la Synergie UKINGO WETU en sigle SUWE a révélé avoir enregistré plus 43 cas des menaces faites contre les défenseurs des droits humains dans les six territoires que compte la province du Nord-Kivu et la ville de Goma. Parmi ces cas, ils ont souligné des arrestations arbitraires par les services de sécurités et des justices ainsi que les atteintes au travail des animateurs de la société civile par les administrateurs des territoires de Masisi et de Walikale.
Les autorités s’en prennent aux activistes
A en croire notre source, ces autorités locales ont suspendu le fonctionnement des noyaux de la société civile dans ces entités précitées. Cette synergie ajoute qu’en début de cette année, les services de Renseignent ANR, PNC et le parquet des grandes instances de Goma ont initié des mesures visant à arrêter des personnes ayant organisées des élections populaires à Beni et à Butembo le 30 décembre dernier. La SUWE informe que ces répressions se sont poursuivies en début de cet année notamment aux mois de Janvier et février avec à la clé, une arrestation des 29 activistes pro démocraties. Ces derniers seraient arrêtés été par la police pendant qu’ils participaient aux manifestations pacifiques. « Pourtant ils ne réclamaient que la suppression des postes des barrières illégales. Et ces droits leurs sont garantis par la loi » insiste Vicard Bantundi Hangi, l’un des cadres de cette synergie.
Leurs vies sont en danger
Ces renseignements ci-haut prouvent d’assiffisance que la situation des défenseurs des droits de l’homme va de mal en pure malgré que, le nouveau président de la République avait appelé au respect strict et infaibles des droits des personnes et de leurs biens. Et Jean Luc Bahati d’ajouter : « conforment à la déclaration universelle des droits de l’homme. La SUWE appelle les nouvelles autorités du pays à se distancer des pratiques de l’ancien régime qui mettait dans leur viseur, les défenseurs des droits humains ». A Célestin Kazi de compléter ses collègues en suggérant au président Félix Tshisekedi d’instruire ses maires, administrateurs des territoires et les forces de sécurités de les garantir les respects les droits de manifester pacifiquement et l’encadrement des manifestants tout en mettant à terme toutes ces restrictions des libertés publiques. Ces acteurs de la société civiles poursuivent que, les administrateurs de Walikale et Masisi doivent lever leurs décisions sans délai et demandés pardon public pour avoir préjudicié la société civile. Ces ONG ont fini par appelé les groupes armés à s’abstenir des atteintes aux droits de l’homme.
A noter que la synergie UKINGO WETU est un réseau d’organisations de la société civile œuvrant pour la protection des défenseurs des droits humains et des journalistes.
Serges Paluku Museghanio