L’effectif d’une trentaine des civiles dont des morts par balle et des blessées graves par des armes létales. Des bavures faites par des policiers commis à la garde de Société Minière de Bisunzi à Rubaya dans le Masisi. Le résultat final d’une longue enquête menée par des fils et filles de ce coin réunis dans un mouvement citoyen dénommé ‘’Masisi Mon Berceau’’. Cette enquête par de 2015 à 2020. Ces congolais exigent la confortation d’enquêtes, le remplacement sans délai de cette police mono- ethnique et une attention particulière des autorités face à ces massacres. Ils l’ont fait savoir ce mercredi 26 Aout à Goma au travers une déclaration publique.
L’air est grave à Masisi, cet après midi, le Mouvement Citoyen ‘’ Masisi Mon Berceau ‘’ une organisation composée uniquement des filles et fils, ethnies confondues de ce territoire du Nord-Kivu a réuni les journalistes de Goma pour partager leur résultat d’enquête approfondie qu’ils ont menée sur une période de 15 ans. Une enquête accablante car des noms et des circonstances de ces meurtres ont été élucidées par ces derniers afin d’éclair l’opinion et tirer ainsi une attention particulière des dirigeants qui semblent fermés les yeux face à ces pertes des vies humaines. Selon ses enquêtes, les autorités à tous les niveaux auraient être mouillés de leurs barbes pour rester indifférentes face à des morts des civiles congolais dans cette partie de la province du Nord- Kivu.
Des statistiques accablantes
Théophile Bitegetihimana , le Chargé de Communication de Masisi Mon Berceau revient sur ces noms et leurs circonstances : « en date du 17 juillet 2020 , nous sommes venus déposer un mémorandum sur des tueries perpétrer par des policiers commis à la garde de la Société Minière de Bisunzu , SMB à Rubaya, mais rien n’a été fait car les tueries continuent à suivre son bon homme de chemin » déplore-t-il en poursuivant qu’ils présentent à ce jour leurs statistiques après avoir mener une enquête indépendante comme une société civile. 1 Gendahayo Semarira, mort par balle le 29 juin 2015, deux personnes blessées de mêmes circonstance en cette même année et restent dans une invalidité totale. C’est notamment les creuseurs artisanaux Maniriho, victime des coups et blessures par balle le 1er avril 2019, Bazimenyera Kazibwami coups et blessures par les fouets le 4 Avril 2019 , Muhirhé Aguma , mort par armée à feu le 02 juillet 2019, Sengihunva Gasasira a été tuée par balle le 02 juillet 2019, Hakizimana Kavuruga, fouetté jusqu’à ce que la mort s’en suit une semaine après , le 01er Juillet 2019, Bora Runaga, blessé par balle le 03 juillet 2019 , , Itimana Kibara fidele, a été tué par des mêmes effets , le 03 Aout 2019, Safari Rukirande , tué le 09 Avril 2020, Sadiki Gahanga, blessé par balle en avril 2020, Bonane Isaac a été victime de des balles le 16 Avril 2020, il n’est pas mort de ses blessures, Ndegejeho Nyira Safari, tué par l’armé létale le 30 Avril 2020, Nyirajana Benita tuée des mêmes circonstances le 30 Avril 2020, Mushoma Ndahisaba , mort par balle le 02 mai 2020, Tuishima Alphonsine , tuée le 02 Mai 2020, Sengihimana Bitwaiki tuée par balle le 23 juillet 2020, Wizehimana Kazamarande mort par balle le 23 juin 2020, Thomas Habyarihimana , mort aussi par balle ce même 23 juillet 2020, Dany Bazima de Kanyiro, blessé par balle le 23 juillet 2020, Ivette de Kasura , blessée par le 23 juillet 2020, Erick de Kasuba blessé le 23 juillet 202O, Hangi Gabriel , blessé par des fouets le 21 juillet 2020, Mugarukira Bonheur , blessé des mêmes circonstances que son prédécesseurs en même date, de même que Nahomba Bitakuya , Tuhigira Bagabo Jacqueline tué par armé à feu le 23 Aout 2020, Nihigaba et Nyarukundo Twagira , blessé par balle ce même 23 Aout 2020.
Ils recommandent ceux qui Suits :
Un bilan macabre de 14 personnes tuées et 16 autres blessées soit par arme à feu soit par fouets. C’est la raison pour laquelle, Masisi Mon Berceau recommande de nouveau ce qui suit : « que des policiers des mines viennent de la responsabilité du Ministère des Mines et non une police mono-ethnique composée pour la garde de la SMB, ces policiers commis à la SMB doivent rester à Goma et non dans ce site de Rubaya, demandons à la justice militaire et civile de bien faire leur travail d’indépendance »insiste-t-il.
Norbert Mwindulwa