Nord-Kivu : Le Coordonnateur Humanitaire des Nations Unies en RDC conduit une délégation des ambassadeurs et humanitaires pour y évaluer la situation des déplacés et proposer une repose

Mr Bruno le Marquis, Représentant Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies  en RDC, Coordonnateur  Résident et Coordonnateur Humanitaire est arrivé ce mercredi 10 Mai 2023 compagnie d’une forte délégation des ambassadeurs  des pays frères et ami de la RDC, membres des Nations Unies. Ils ont eu un accueil plus que chaleureux du Gouvernement Provincial du Nord-Kivu.

Selon cet responsable ,la mission de ce jour consiste à venir palper du doigt la situation humanitaire au Nord Kivu ,cela avec les représentants diplomatiques dont les ambassadeurs du Kenya, de la Côte d’Ivoire ,de la Suède ,,de l’Allemagne, du Canada ,représentants des USAID, Norvège, des Pays Bas ,membres des équipes humanitaires pays et chefs d’agences des Nations unies notamment ,l’UNICEF,FAO ;FNIAP,OMS,OIM ,OCHA, HCR ….et des représentants des ONG Internationales  et Nationales. Cette mission humanitaire assez large de deux jours  à Goma, c’est pour se renseigner et discuter  de la situation humanitaire en particulier. Dans cette rencontre avec le Gouverneur Militaire Constant Ndima a consisté à obtenir désinformations sûres de la part des autorités provinciales, puis s’est suivie la visite de deux sites des déplacés des Rutshuru, Nyiragongo et Masisi précisément à Bulengo et à Rusayo II. Mr  Bruno le Marquis  soutient qu’il est important de continuer à mener des plaidoyer y compris le niveau international sur la situation humanitaire en RDC, c’est la raison pour laquelle, des ambassadeurs  font suite dans ce voyage humanitaire : « Il y a l’expression ,il faut voir pour croire, D’où c’est important devenir sur le terrain ;il y a peu que la délégation du Conseil de Sécurité ait visitée Goma, ces sites des déplacés de guerres ,une autre mission du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine vienne »déclare-t-il en poursuivant que toutes ces délégations voient, discutent avec les victimes et comprennent la situation  mieux et par la suite de parler de cela.

Il faut palper du doigt la réalité

Il pense que ces discussions doivent se poursuivent dans le forum politique pour qu’une résolution de cette crise s’en suit, mais aussi de tous ces besoins humanitaires, essentiellement politique. : « Quand on a vit, voir, se croire en suite on peut mettre en évidence toutes ces misères, crises humanitaires dues à cette situation. Cette visite va booster plus des partenaires Humanitaires à faire  plus parce que la réponse n’est pas satisfaisante pour le moment »insiste-t-il

.

Des points saillants ont été discuté avec le Gouverneur ,des sujets d’inquiétudes  avec lesquels ils poursuivent d’en traiter dont la question des sites, qui demeurent peu face au nombre des déplacés,  deux sites sont alloués actuellement, ce sont ceux de Bushara et Rusayo II où il faut beaucoup plus des pour installer les déplacés  dans des conditions descentes ;,construire des abris provisoires, tirer les canalisation d’eau, un autre problème est de savoir comment assurer la sécurité à l’intérieur des sites, c’est le rôle que doit mener la police  et des mesures sont à pied d’œuvre.

Des déplacées sont violées

 

L’explosion des cas violences sexuelles, des viols dont sont victimes les femmes déplacées y compris des maisons de tolérances qui se multiplient dans les sites des déplacés avec le problème du sexe transactionnel, dû à la misère, des gens vivent avec très peu des moyens. Ici, il s’est décidé que des mesures soient prises pour prévenir et stopper  cette pratique odieuse.  Ils ont assuré que les partenaires sont là pour appuyer que toutes ces décisions tiennent debout. En faveur des déplacés de guerre.  Une discussion de planification  de retour des déplacés a été  aussi parmi les sujets de ce jour, ils estiment que cela peut être bientôt  ou après mais avant que cela n’arrive, il faut une planification  que les déplacés soient appuyés quand ils seront de retour de chez eux. : « Il aura certainement des problèmes de terre déjà occupées par d’autres, problèmes des mines dans ces zones des combats, il faut planifier  tout çà maintenant avant que ceux-là ne soient arrivés »  informe Burno le marquis.

 Norbert Mwindulwa

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *