Le Gouvernement Provincial du Nord-Kivu a dénoncé ce 06 Mai 2024 ce qu’il qualifie un conflit de la RDC, une guerre oubliée par la Communauté Internationale, des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qu’on commit l’armée Rwandaise en complicité avec le M23 dans les camps des déplacés de Lushagala et du CEPAC Mugunga aux environs de Goma. C’était au musée de Himbi par la porte-parole du Gouvernement Provincial, Madame Prisca Kamala.
De ce fait, le Gouvernement Provincial du Nord-Kivu constate avec consternation et amertume que l’armée rwandaise et ses supplétifs, le M23 s’illustre dans les violations à répétition des règles internationales. : « La Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre et ses protocoles additionnelles disposent à son article 3, que les personnes qui ne participent pas directement aux hostilités, ne doivent pas constituer une cible » dénonce-t-elle en poursuivant qu’à cet effet, ceux qui demeurent prohibés en tout temps et en tout lieu, les atteintes portées à vie et à l’intégrité corporelles notamment les meurtres sous tous ces formes. Pourtant , selon madame Prisca Kamala, l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 ne cesse d’endeuillés la population congolaise en général et celle du Nord-Kivu en particulier : « Ils commettent des crimes de guerre , crimes contre l’humanité , génocide et autres violations grave du Droit International Humanitaire dans plusieurs agglomérations de notre province notamment à Banagana, Kibirizi, Kishishe et Kiwanja en territoire de Rutshuru, Rubaya , Mwesso à Masisi, et ceux, sous le silence coupable de la Comité internationale ».
Ils en font de trop
Le Gouvernement du Nord-Kivu informe que cette crioté se manifeste également à travers plusieurs actes barbares dont les bombardements des populations civiles y compris celles des déplacés de guerre dans les différents sites , situés dans les environs de la ville de Goma nommément cités ici : « le O2 février 2024 à Goma, une bombe lancée par le M23 , tombée dans parcelle résidentielle à Mugunga , à quelques mètres de l’Institut Nengapeta avec des dégâts importants dont une maison détruite, deux personnes blessées graves » énumère-t-elle en ajoutant le 06 Avril 2024 à Goma, une autre bombe est tombée à 18h dans le site des déplacées de Shabindu à Mugunga a tué deux personnes , un blessé grave et 50 abris provisoires détruits. Le 06 Avril 2024 , à 20 h40 munîtes, une bombe a tombé dans le site de Lushagala , en plein marché de fortune de ces déplacés de guerre , des dégâts matériels et humains ont été comptabilisés, le vendredi 03 Mai 2024 , l’armée rwandaise et le M23 ont délibérément pris pour cible sans foi ni loi, le site des déplacés internes de la 8e CEPAC au quartier Lac Vert en larguant ainsi plusieurs bombes disent les rapports des enquêtes menées par les services spécialisés du Gouvernement du Nord Kivu.
Des vies humaines partent en fumées
Ce bombardement a causé la mort de 14 personnes en majorité des femmes et des enfants et 33 blessés graves. Ces attaques de personnes déplacées constituent une violation grave et flagrante de la convention de Genève et cela, ne saurait rester impuni. Outre l’interdiction d’attaquer des personnes qui ne prennent pas acte aux hostilités, est une règle cardinale du Droit International Humanitaire et constitue le socle de la Convention de Genève. Ce qui est regrettable dans tout cela, dans la conduite des hostilités sur les territoires congolais, l’armée rwandaise et ses complices du M23, prennent délibérément et systématiquement pour cible des personnes déjà affectées par les conflits dont les déplacés de guerre.
Ils violent tout de leurs actes
Ce comportement contraries les principes de distinction et de précaution dans l’attaque et contre les effets de l’attaque, faisant partie des principes fondamentaux de la Convention de Genève avec ses protocoles additionnels. C’est pourquoi, la porte-parole du Gouvernement Provincial, soutient que de telles attaques contre ces civiles fragilisés par des guerres d’agression rwandaise, est une double peine inacceptable contre les populations. L’impunité de ces crimes encourage les criminels à poursuivre les massacres des civils et défies la Communauté Internationale face à ces missions de maintenir la paix et la sécurité internationale. En vertu de l’article 39 de la charte des nations unies, le conseil de sécurité devant que le comportement du Rwanda fait à la RDC et aux populations de ce pays, constituent une menace permanente conte la paix et la sécurité internationale. En conséquence, le conseil de sécurité devrait décider des sections et mesures coercitives appropriées contre le Rwanda sur la base des articles 41 et 42 de la Charte des Nations Unies.
Norbert Mwindulwa