En tout cas, c’est ne qu’une question des jours, plus des mois pour que les concernés soient indemnisés pour leurs parcelles à la Petite Barrière de Goma, à Birere. Mr Mageidja, le chargé du projet PFCGL a conduit une grande équipe ce jeudi 01 Avril au près du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu. Selon notre source il a s’agit d’une visite de courtoisie dans le but de lui mettre au parfait des avancées significatives de la mise en place du projet de construction du post transfrontalier de la petite barrière séparant la ville de Goma en RDC et celle de Gisenyi au Rwanda.
De ce fait, la Banque Mondiale a financé depuis cela plusieurs années la construction de ces infrastructures : « il a fallu prendre le temps d’identifier les personnes affectées par ce projet, trouver des moyens financiers pour les compasser avant que ce projet ne soit démarré » s’explique-t-il en poursuivant, un processus marathon avec à sa suite plusieurs péripéties. Comme si cela ne suffisait pas, la Banque Mondiale a pris le taureau par les cornes en offrant une fois de plus, un don supplémentaire pour continuer à financer ces compassassions dans le but de régler tout cela à l’amiable.
Tout est en ordre
Le processus d’identification de ces cibles affectées a été conduit selon les normes internationales , les évaluations pour déterminer ces compassassions sont faites professionnellement et au standard mondial et ce jour, grâce à une commission qui a été mise en place par la province , les discussions avec les parties affectées par ce projets sont abouties avec bien entendu un véritable consensus sur ces compassassions. « La Commission pour ces travaux , aujourd’hui nous avons un accord quasi général avec les victimes affectées de ce projet pour être compassés » insiste Mageidja en précisant qu’ils espèrent que, ces opérations de paiement de ces compassassions devront démarrer sous peu car tout est mis sur le point .
Une satisfaction totale pour le Gouverneur
Un ouf de soulagement pour le Gouverneur Militaire Constant Ndima car pour lui, le plus difficile dans cette démarche a été de trouver un consensus avec des propriétaires des parcelles affectées à la petite barrière par ce projet gouvernemental, financé par la Banque Mondiale, est un véritable vecteur de développement de nos population qui font le commerce transfrontalier et cette partie de la ville va se revêtir d’une nouvelle robe. Un travail qu’il qualifie d’exceptionnel, réalisé par les commissions et les équipes de ce dit projet.
Les jours sont comptés pour qu’ils soient payés cash
Il faut dire que dans quelques jours, ces paiements vont devoir s’effectuer. Un projet qui devra améliorer les conditions de travail du commerce transfrontalier entre les deux villes et pays voisins et cela, au niveau de ce poste frontalier pour toutes les agences gérant la frontière, une infrastructure qui devra aussi se répercuter sur l’amélioration des conditions de sécurité et de déplacement également des populations de ces deux pays. IL est donc temps qu’une signature imminente de contrat de construction avec l’entreprise concernée puisse s’exécuter pour démarrer ces travaux d’ l’intérêt public et général pour la population.
Norbert Mwindulwa