12 mois de prison et trois cent mille Euros d’amandes, c’est le verdict que fixe, la CPI à l’encontre du président du MLC en première instance. Très attendue, cette décision a été rendue hier par les juges de la CPI comme prévue. Jean-Pierre Gombo ne va donc plus retourner en prison comme certains le penser.
Jean-Pierre Bemba Gombo, sa peine a été couverte par les temps qu’il a passé en détention à la CPI. Le vice-président honoraire de la RDC et le procureur de la CPI peuvent à nouveau faire appel de cette décision s’ils la veulent bien. En réaction, le parti politique Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle, se félicite de cette décision qui fait que, son président reste un homme libre et que, les juges de la CPI n’ont pas suivis la demande du procureur qui aurait souhaité que, Jean-Pierre Bemba soit condamné à la peine maximale de 5 ans. Toutefois, le MLC rappelle que, cette décision est irrévocable puisque Bemba peut à nouveau aller en appel. Contacté, le sénateur et professeur Jacques Ndjoli, inspecteur de MLC dénonce par la suite, que la Cour Constitutionnelle en RDC ait confondue le terme subordination des témoins en estimant que, cela voulait dire, la corruption, dans l’unique objectif d’écarter Jean-Pierre Bemba Gombo de la course présidentielle. Jacques Ndjoli contacté par émergence plus « c’est avec beaucoup de sérénités que, nous avons suivis cette sentence de la CPI, d’abord Jean-Pierre Bemba reste un homme libre, madame le procureur de la CPI voulait à tout prix que, qu’il soit condamné de 5 ans d’emprisonnement ferme » déclare-t-il en ajoutant que, c’est une première victoire pour le MLC. La condamnation de Jean-Pierre Bemba démontré aujourd’hui, ce qu’on toujours dit ses collaborateurs était vrai, à savoir qu’il était poursuivi la pour subordination des témoins et non pour autres choses a souligné l’ex- vice-président de la CENI, le professeur Ndjoli. Il fustige la décision qui a été prise par des instances administratives, qu’il qualifie d’instrumentalisation et par la Cour Constitutionnelle de la RDC, qui selon ont confondu la corruption avec la subordination des témoins. Tous nos efforts n’ont pas abouti pour avoir la version de fait de la Cour Constitutionnelle de la RDC.
Bijou Basilwango