Les arrêts de la Cour constitutionnelle sur les dossiers opposants les candidats présidents de la République dont les candidatures ont été rejetés par la CENI. Ces arrêts ont été rendus ce 4 septembre en cours à travers ses chambres, une et deux. Jean- Pierre Bemba et Adolphe Muzito sont recalés et Samy Badibanga et Marie-Josée Ifoko obtiennent gain de cause.
La Cour ordonne à la CENI de remettre les noms de l’Ex –premier ministre Samy Badibanga et du gouverneur honoraire de l’Equateur Marie-Josée Ikofo à la course présidentielle du 23 décembre prochain, mais malgré la bataille juridique de ces avocats, la Cour Constitutionnelle confirme l’inéligibilité de Jean-Pierre Bemba Gombo pour la subordination des témoins. La faute d’Adolph Muzito selon ce Cour, c’est d’avoir annoncé la démission du PALU tout en gardant son siège du député national obtenu grâce à ce parti politique à l’Assemblée Nationale et dont il s’est prévalu sur tous les documents déposés à la CENI. La Cour Constitutionnel reproche à l’ancien premier ministre de la RDC, la contradiction sur sa lettre de prise d’acte de suspension du parti politique celle de sa démission qui prête à confusion au niveau de la base électrice. La Cour a confirmé donc le conflit d’intérêt, motif qui valide le rejet de sa candidature tel qu’avait avait avancé la CENI. Quant à Samy Badibanga et Marie-Josée Ikofo, ils ont recalés par la CENI pour défaut de nationalité, la Cour reproche à la centrale électorale d’avoir pris sa décision au mépris de fait valable de la nationalité lui présentée. Les deux candidats seront donc repris sur la liste des candidats à la présidentielle. La Cour Constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour statuer le cas d’Innocent Mavungu, ayant introduit sa candidature au-delà, de la date légale fixée par la CENI. Le verdict sur les requêtes d’Antoine Gizenga et Moga sont en cours de traitement.
Norbert Mwindulwa