Au total 15 militants de la LUCHA tabassés dont trois grièvement blessés et admis respectivement à Heal Africa et à l’hôpital provincial de Goma. Un triste bilan de la manifestation pacifique. La Lucha a été Violemment réprimée ce lundi 03 septembre par la police Nationale Congolaise. Ils exigent le retrait de la machine à voter et le traitement du fichier électoral par la CENI.
Des dizaines des militants de la Lutte pour le Changement auxquels se sont joints d’autres militants nommés les’’ Deboutistes ‘’ ont pacifiquement commencé leur manifestation lorsqu’ ils seront interceptés et copieusement tabassés par la Police Nationale Congolaise au niveau du rondpoint BDGL de Goma. Après une vive altercation avec ces éléments de l’ordre, la marche va tourner au vinaigre. Le responsable de la police dans la ville de Goma, le Colonel Job Alissa s’est fait lui-même le plaisir de tabasser les manifestants pacifiques. Plusieurs observateurs lucides et des journalistes sur le lieu de manifestation affirment l’avoir vu donné des coups à ces jeunes pros démocrates. Cela peu avant de donner l’ordre à ses éléments des troupes d’infliger des coups des matraques et autres aux manifestants. Quinze parmi les manifestants seront blessés dont trois grièvement, alors que, six autres seront embarqués dans le véhicule de la PNC pour la détention. ici, les journalistes seront également pris à partie par la police sous l’ordre de leur chef. Malgré la violence faite par la police, quelques manifestants de la LUCHA et des journalistes sont arrivés au bureau provincial de la CENI. Là-bas, ils seront dispersés à coup de gaz à la crimogene, autres militants ont été arrêtés et transférés aux cachots de la PNC. Ces derniers exigeaient à la Commission Electorale Nationale Indépendante le retrait de la machine à voter ainsi que, le traitement du fichier électoral de Six millions d’électeurs effectifs qui se trouveraient dans ce fichier, Robert Amani, l’un de la LUCHA donne son désarroi « nous exigeons le retrait pure et simple de la machine à voter, cette machine va permettre au pouvoir de torpiller les élections et nous congolais, on souhaite des élections libres, crédibles et apaisées » déclare-t-il en ajoutant que, la machine à voter ne figure pas dans la loi électorale. Il faut dire qu’au cours de cette manifestation trois journalistes, portant cameras, dictaphones et autres matériels professionnels ont été brutalisés par la police.
Norbert Mwindulwa