Ils ont été arrêtés ce lundi dernier par la police et leur nombre accroit. Des sources du parquet des grandes instances affirment qu’ils sont actuellement sept détenus au cachot de cette juridiction, mais l’un d’eux est actuellement interné à Heal Africa. Pour la LUCHA l’admission de l’un de leurs aux soins intensifs est liée aux coups et blessures lui infligé par police.
A en croire le procès-verbal de la Police Nationale Congolaise, les militants de la LUCHA est poursuivi présentement pour la destruction méchante, menace d’attentant, trouble à l’ordre public et extorsion des biens de valeurs. Le mardi 05 septembre en cours, le magistrat instructeur du dossier au parquet des grandes instances de Goma, est entrain de les auditionner pour voir, si quels griefs seront retenus à leurs charges. Parmi les manifestants tabassés, seul Gislain Muhiwa est dans un état critique depuis le jour de leur incarcération. Espoir Ngalukiye, l’un des fidèles militants de la LUCHA en dit plus « Gislain Muhiwa a été torturé, tabassé par le colonel Job Alissa Alain. Quand on l’a transporté au parquet, c’est le procureur qui a décidé de son transfert à l’hôpital Heal Africa, voyant son état critique » explique-t-il et d’ajouter qu’ils demandent à ce que leurs collègues détenus aux cachots soient libérés. Notons qu’au cours de cette manifestation pacifique de ce lundi dernier, pendant que, la LUCHA exigeait de la CENI, le retrait de la machine à voter et du traitement ou nettoyage du fichier électoral, nous apprenons que, quelques taximan de moto en colère, auraient caillassés la voiture privée du colonel Job Alissa, le commandant de la ville de Goma. A la minute où nous rédigeons ce reportage, le sort et le lieu de détention de ces motards restent inconnus
Norbert Mwindulwa