Après la dénonciation faite par maitre JP Lumbulumbu, le porte-parole du collectif de notabilité en province, il ya de cela une semaine, la commission mixte vient d’approuver la spoliation. Par conséquent, elle ravit une portion de Gabiro au profit de la population. Les initiateurs promettent de ne pas lâcher.
Pourtant certaines voix s’élevaient déjà contre l’avocat du ‘’peuple’’, JP Lumbulumbu, qualifiant l’affaire de récupération politique. La vérité est têtue, elle se démarque. Gabiro est en pleine spoliation, c’est constant fait par la commission mixte après sa descente sur le terrain ce vendredi 31 Aout dernier. Ainsi donc, cette commission a ordonné la démolition de la clôture érigée sur ce terrain et à récupérer premièrement deux hectares sur le douze spoulés. Cette récupération de portion de terre malgré minime que soit-elle, permettra à la population d’enterrer les leurs à Gabiro. Une satisfaction partielle du collectif de notable du Nord-Kivu et de leur ténor qui ont alerté sur la dite spoliation. Maitre Jean –Paul Lumbulumbu a été le premier à nous contacter pour dénoncer ce nouveau cas de détournement des biens public par un tiers avec la complicité des intouchables « nous ne pouvons pas nous plaire d’avoir réussi à récupérer le deux hectares sur le douze, car la population de Goma a une démographie galopante, bientôt nous serons un million et cinq-cents milles habitants » déclare-t-il en poursuivant Gabiro reste le seul cimetière où, les gagnes –petits ou bas peuples peuvent enterrer leurs morts. Les autres cimetières sont à caractère commercial. Jean-Paul Lumbulumbu dit être à moitié satisfait, ensemble avec leur collectif. Il promet de poursuivre les enquêtes pour savoir si, ceux qui ont obtenu les titres de cimetière Gabiro l’ont eu régulièrement sinon, il sera obligé de demander au gouverneur Julien Paluku d’agir pour obtenir soit l’annulation ou l’expropriation pour cause d’utilité publique de ce cimetière. A noter que, cette commission mixte a été composée par le ministre provincial des affaires foncières, des quelques élus provinciaux, des chefs de division, de cadastre et des représentants de la justice.
Norbert Mwindulwa