Dans le cadre du programme de stabilisation dans la chefferie de Bashali en territoire de Masisi et de Bwisha en territoire de Rutshuru, le consortium FARM a organisé ce mardi 2 octobre à Goma sa première réunion du comité de pilotage de son projet FARM, stabilité et sécurité alimentaire.
Les autorités ont répondu à ce rendez-vous.
Selon le directeur de ce projet et travailleur à Merci Corps Kevin Kiffer, FARM est un projet qui repose sur trois grands piliers, un projet de stabilisation financé par l’ambassade du Pays bas à Kigali au Rwanda A en croire notre source, le premier pilier c’est l’accès et la sécurisation foncière, le deuxième pilier c’est le développement du système de marché et les trois chaînes de valeur , le maïs, le haricots, le pomme de terre et le troisième pilier c’est autour de la transformation de conflits. Le directeur du projet FARM ajoute qu’il se force d’adopter des approches pérennes pour garantir la durabilité des interventions.
Les résultats obtenus de ce projet
Concernant l’accès foncier, on a par exemple décrispé le processus, on a développé un contrat de location entre les concessionnaires du Nord Kivu ,le territoire de Rutshuru et Masisi, un contrat qui serait connu par les concessionnaires et qu’ils utiliseraient en relation avec les petits producteurs réunis en coopération et en organisation des producteurs. Nous avons ensuite formé ces organisations de producteurs, on les accompagne dans le processus de négociation pour signer le contrat qui entériné le droit d’accéder à une partie de ces concessions sur une durée allant de six à dix ans pour le moment et sur la superficie variable qui va de deux hectares a dix ou douze hectares. Il ajoute qu’ils ont fait ça au bénéfice de vingt-cinq organisations, ils ont aussi élargi les superficies occupées par les organisations, un résultat parmi tant d’autres et des efforts qu’ils vont suivre évidemment jusqu’à la fin du projet, dans l’espoir aussi de signer le contrat à plus long terme pour garantir cet accès à la terre accès à la terre. Le directeur du projet FARM précise que beaucoup d’activités ont été menées autour de la sécurisation foncière en présentant les résultats obtenus dans l’aspect parcellaire, en poursuivant également des activités de plaidoyer pour la reconnaissance des fiches parcellaires.
La population trouve son compte
Ce cadre de l’ONG MERCI CORPS précise que des milliers de producteurs bénéficient des formations, accèdent aux intrants, aux crédits mais aussi trouvent des débouchés pour leurs productions à Goma et à Bukavu, qui sont des zones d’interventions. Cette réunion a connu des discussions de différents acteurs étatiques et ceux intervenant dans le domaine agricole au Nord-Kivu, des discussions qui ont abouti à différentes recommandations répondant aux objectifs du projet FARM qui est la stabilité et la sécurité alimentaire. Signalons que, ce projet tire ses rideaux en avril 2021, exécuté par l’ONG MERCI CORPS en partenariat avec Centre Lokole Search for Common Ground
Juvenal Murhula