Le Gouverneur de la province déclare vouloir exercer son mandat de député national sans préciser s’il démissionnerait de sa fonction conformément à la constitution. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse organisée ce 20 février à son cabinet. Il conseille la population de Beni et Butembo d’être flexible pour leur intérêt car c’est Félix qui tient la clé des solutions à leurs problèmes.
Julien Paluku a mis au point le public sur plusieurs aspects des secteurs de la vie notamment son bilan à la tête de la province et les engins politiques du Moment. Que devient le chef de l’exécutif de la province du Nord-Kivu ? car élu député national et doit respecter aussi la loi en la matière « s’il y avait une élection du gouverneur avant mon élection comme député, si j’avais gagné celui de gouverneur par exemple avant-hier et aujourd’hui, je sois élu député, en ce moment-là, je ferai un choix car j’aurai un mandat de gouverneur gagné et celui de député » s’explique-t-il en poursuivant mais, pour le moment, il aura des élections que le 30 mars pour compléter l’Assemblée Nationale et provinciale. Il s’est posé la question de savoir, est-ce qu’il faut faire un mandant pour ce qui n’existe pas et ce qui existe ? Pour le gouverneur Paluku, il n’a pas de choix à faire à ce sujet car il a actuellement un mandat de député national. Il explique si les forces politiques de sa plate-forme électorale FCC estiment qu’il peut être encore candidat gouverneur de la province, il pourra opérer un choix du mandat qu’il aura eu. Le numéro 1 de la province du Nord-Kivu se dit satisfait du mandat premier mandat de 12 ans qui s’achève ce jour à la tête de la province et qui lui a permis d’accomplir un certain nombre des réalisations dans son actif. « Durant mes 12 ans à la tête de la province, j’ai réalisé beaucoup de choses et vous en êtes témoins, l’évolution est là, même sur le plan sécuritaire. Je sais que l’une de mes plus grandes réalisations, c’est gardé la province sans aucune guerre ethnique ni la balkanisation » s’en félicite-t-il en poursuivant qu’il est parvenu à assoir une politique de la cohabitation pacifique entre les communautés en province du Nord-Kivu car j’ai construit une idéologie basée sur l’acceptation de vivre ensemble s’est-il félicité. A la question de savoir s’il se sent laisser de cohabiter politiquement avec l’actuel président de la République car lors de la campagne électorale, Julien Paluku alors coordonnateur du FCC, une plate-forme électorale qui a soutenue Ramazani Shadary Bec et ongle à son élection, avait tenu des propos discourtois au regard d’Antoine Félix Tshisekedi. Le gouverneur Paluku rétorque en ces termes « le discours que j’avais tenu a été circonstanciel, un discours de la campagne électorale et aujourd’hui en politique il faut être flexible car si l’on suivait les discours, le président Kabila n’aurait pas fait la paix avec son successeur Félix Tshisekedi » s’explique-t-il en poursuivant qu’en politique, on est obligé de faire avec celui qu’on ne veut pas pour l’intérêt de la nation. Il a conseillé à ce titre la population de Beni et de Butembo d’accepter de travailler avec l’actuel président car c’est celui qui incarne la République et peut les aider à trouver les solutions à leurs problèmes. « La population de Beni et Butembo doit savoir lire les signes du temps, aujourd’hui c’est son excellence Antoine Félix qui est le président de notre pays et non un autre d’où la nécessité de l’accepter pour notre intérêt car il devient une partie des solutions à nos problèmes » a-t-il estimé. Il faut dire que Julien Paluku est à la tête de la province depuis 2006 et est parmi les gouverneurs qui travaillé dans des situations très difficiles des guerres en RDC, mais visiblement , il semble avoir fait bien de son mieux pour développer sa province que d’autres en paix ont souligné des observateurs lucides.
Norbert Mwindulwa