La nomination de nouveaux conseillers au sein du bureau du gouverneur Nzanzu Kasivita continue à faire couler de l’encre et de salive. Six de ses conseillers par les Huit sont de son ethnie. Le Député provincial Prince Kihangi de l’ethnie Nyanga de Walikale a dénoncé l’arrangement d’entretenir le caractère tribalo- ethnique pour avoir du travail au Nord-Kivu. Le Député National Hubert Furuguta l’avait déjà dit et mêmes des journalistes de la place. La Réponse du Gouverneur Kasivita est sans appel, devenez aussi membres de famille politique. Une thèse erronée souligne les observateurs indépendants
Des observateurs lucides appuient ces élus en soulignant que, la désignation de la candidature du Gouverneur actuel avait le premier critère comme celui du tribalisme en lieu et la place de la compétence du candidat Gouverneur. D’autres sources vont plus loin soulignant que, la plupart de ses ministres provinciaux sont de la communauté éthique du chef de l’exécutif provincial, ses proches collaborateurs, les journalistes qui couvrent ses activités sont sélectionnés par ce critère moyenâgeux parmi eux, nombreux sont venus du territoire natal du chef au lendemain de son élection.
Cet aspect fait peur
Un aspect qui laisse perplexe et frustrés nombreux qui parlent en bourdonnant de peur de subir la rigueur de l’injustice. C’est le cas de Noé Bakulu ressortissant de Masisi qui n’apprécie pas cette faiblesse du Gouverneur Carly Kasivita : « notre province a du pain sur la planche. On a l’impression d’avoir un chef coutumier à la tête de notre province qui récompense seulement les habitants de son propre village et d’autres devraient aller au diable car ils n’ont pas droits de vivre heureux ici chez eux » déclare-t-il en continuant que, si vous voulez avoir du travail facilement au Nord- Kivu, vous devez avoir un nom de la Provence de la partie Grand-Nord de la province.
Le tribalisme est entretenu au sommet de la province
Un mal qui tue à petit feu la cohabitation pacifique et la paix fragile que construisaient déjà les neuf communautés de la province plus celle d’autres venus de 25 autres provinces de la RDC. Jovial Mutia soutient qu’ils sont dans leur propre province natale comme s’ils étaient des étrangers car l’unique communauté fait tout pour à voiler l’existence des autres : « parfois , nous avons du mal à donner nos noms complets de peur que vous soyez effacer immédiatement sur une liste de compétition car nos noms indiquent directement nos territoires d’origines et cela nous donne actuellement moins de chance pour compatir à des postes de recrutement de travail » insiste-t-il en informant que, le tribalisme bat son plein à Goma et serait entretenu même par des responsables.
Prince Kihangi libère sa parole, mais il n’est pas entendu
C’est la raison pour laquelle l’élu provincial natif de Walikale, Prince Kihangi a délié sa langue et libère sa parole sans hypocrisie pour appeler le Gouverneur Carly Kasivita d’être un père de la famille (Nord-Kivu), qui a plusieurs enfants d’ethnies différentes. L’honorable Prince l’invite a rectifié ses tirs pour conserver mieux cette cohésion sociale qui a été construite par beaucoup d’efforts : « nous savons qu’on a neuf communautés plus la dixième qui est d’autres provinces de la RDC et si nous avons huit postes, nous supposons qu’il aura 8 communautés qui seront représentés bien sûr , qui viennent de leurs composantes politiques » souhaite-t-il et d’ajouter c’est ce qui me pousse à m’adresser au gouverneur car par le passé , il y a eu des telles injustices qui ont poussé certaines communautés à demander la scission de la province par ce que certaines ethnies comme celle du Gouverneur pense que, la province du Nord-Kivu leur appartienne seule et non d’autres. Nous sommes raillés et n’avons pas les droits à revendiquer la gestion de la chose publique de notre province. Le Gouverneur Carly Kasivita doit faire la différence pour mettre fin à cette hémorragie-là : « ma requête se de dire au Gouverneur de corriger ses erreurs, de revenir à la composition et de son cabinet et de son gouvernement provincial car il y a des compétences dans d’autres ethnies et ils sont dans sa plateforme politique » et de continuer que : « Tout est monde a droit de vivre comme lui, il le désire bien.
Le chef est ferme et dit de lui rejoindre s’ils veulent des postes
Cet équilibre représentatif que propose le député Prince Kihangi n’est pas compris par son Gouverneur. Carly Kasivita répond à ses concitoyens et frères de sa province natale de démissionner de leurs partis politiques pour rejoindre sa famille politique s’ils veulent être nommés et être à ses côtés.
Norbert Mwindulwa