Très déterminé et très en colère, le candidat malheureux à la députation nationale du 30 décembre dernier tape la main sur la table et se dit partir récupérer de force son siège à la chambre basse du parlement national. Il a dit avancé que, la Cour ne peut jamais se contredire en cette matière c.-à-d. validé et puis invalidé un élu du peuple. Il s’est prononcé à l’aéroport de Goma peu avant son départ pour Kinshasa en présence des Journalistes.
« Je suis motivé par notre constitution dans son article 168, je vais à Kinshasa pour siéger à l’Assemblée Nationale étant que député élu de la ville de Goma. Nous devons avoir le souci de voir changer les choses dans notre pays et non rester les mêmes, un état gangster » déclare-t-Prince Mundenga, Candidat malheureux aux élections du 30 décembre dernier. en effet le concitoyen Prince Mundenga avait postuler comme candidat député national au compte de le FCC et s’est vis validé après les arrêts de la Cour Constitutionnelle en défaveur du député national Patrick Munyomo, du FCC également , élu au compte de l’AFDC et Alliés. Le candidat Prince Mundenga était allé en Juin dernier à Kinshasa pour récupérer ce qu’il qualifie de son siège, mais arrivé sur place, la Cour Constitutionnelle a revu ses décisions, invalidé Prince Mundenga en faveur du député national Patrick Munyomo qui était déjà membre actif au sein de l’Assemblée Nationale.
Ses arrêts prêts à confusion
Cette institution de la République avait qualifié ce malentendu d’une erreur matérielle rectifiée par cette Cour la plus Indépendante que notre pays ait jamais connue. A la veille de la session ordinaire à la chambre basse de l’Assemblée Nationale, Prince Mundenga dit avoir encore le document qui le confirme comme nouveau député national pour le compte de la ville de Goma et aucun autre document ne lui ait été donné pour contester sa confirmation , il en parle plus « l’ article 168 me donne le pouvoir d’aller siégé à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale et aussi la loi nous dit , qu’il ne peut pas y avoir deux arrêts donnés par la Cour et même le président de la Cour n’est pas au-dessus de la loi » s’indigne-t-il en poursuivant que, si nous constatons que , notre pays est dirigé par des handicapés mentaux , il faut les déboulonner car ils donnent deux arrêts aux deux personnes différentes, ça ,c’est vouloir mettre le feu dans la demeure et déchirer le pays de Patrice Lumumba et Mzee Kabila.
Il appelle ses électeurs au calme
J’appelle ma base électorale de Goma à rester calme, j’y vais pour réclamer mes droits les plus légitimes de les représenter à ce niveau-là « ne faites pas des bruits ni bruler des choses car la vérité est têtue » insiste-t-il en soulignant que l’article 62 de la constitution congolaise rappelle que, personne n’est au-dessus de la loi, même le président de la République et celui de la Cour Constitutionnelle.
Victoire Mulliwavyo.