Ce qui se passe en RDC est considéré comme des actes de violences ciblant les citoyens congolais et contre ses élus pour protester contre une proposition de loi, constitue une régression de notre démocratie pour laquelle tout le monde prétend se battre. C-est la réaction du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, Président honoraire de la RDC, accusant ainsi le parti politique présidentiel des sabotages survenus avant-hier à Kinshasa. Au cours d’un point de presse tenu par le FCC, Néhémie Mwilanya , le Coordonateur de cette plate-forme politique, membre de la Majorité au pouvoir a condamné le silence coupable du Chef de l’Etat et ce qu’il a qualifié de l’indifférence du ministre de l’intérieur face à ces violences. Néhémie Mwilanya en parle plus : « quand c’est le parti au pouvoir qui initie ces entraves alors qu’il sait que le président de la République a reçu compétence de pouvoir assurer les fonctionnement équilibré des institutions de l’Etat , peut-il comprendre déjà quelque chose ? » s’interroge-t-il en poursuivant qu’à même temps vous constatez avec nous qu’il ya une institution qui est empêché de siéger alors qu’il y a un garant du bon fonctionnement de la République qui n’intervient. Ce responsable dit constater que, les violences sont commises sur des personnes physiques, qui sont des députés élus, en même temps qu’il s’observe qu’on a un ministre au gouvernement chargé de la sécurité des biens et des personnes ainsi que de l’ordre public. Néhémie Mwilanya se demande où est ce ministre de l’intérieur et sécurité. Où est-il ?, quelle est sa raison d’être au gouvernement ? s’interroge-t-il autant des questions sans réponses. Ce responsable regrette le fait que ce ministère a un paquet des services dépendant de ce dernier pouvant intervenir pour mettre hors d’état de nuire ces manifestants violents. Il prévient que cette situation de faire les choses doit cesser immédiatement a –t-il martelé.Patrick Félix Abely / Kinshasa