Il s’agit des Programmes de Préventions et du contrôle des Infections au niveau national et au niveau des Etablissements de soins de courte durée. Une quarantaine de professionnel de santé ont répondu présent à cette retraite. Elle se tenue ce jeudi 04 juillet 2019 à La joie hôtel.
Selon le Coordonnateur des Urgences à OMS/Goma, Christian Itama, les lignes directrices de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS en sigle de 2016 sur les principes Composantes des Programmes de Préventions et de Contrôle des Infections (PCI) s’appuient sur des composantes initiales de l’OMS afin de prévenir et contrôler des infections publiées en 2009.
Les experts abattent un excellent travail
Il poursuit qu’elles ont été élaborées par des experts internationaux adhérant à la directive de l’OMS sur le processus d’élaboration des lignes directrices dans le but de soutenir la PCI dans toute la RDC et les Etablissements de santé. Ces lignes directrices poursuivent des objectifs notamment fournir des recommandations basées sur des preuves scientifiques et experts sur les principales composantes des programmes PCI, celles-ci, nécessairement au niveau national et de l’Etablissement pour prévenir des infections associées aux soins de santé et de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens ; soutenir les pays et les Etablissements de santé à élaborer ou renforcer des programmes de PCI et de plans d’action RAM et à améliorer les pratiques de la PCI grâce à un modèle faisable, efficace et acceptable qui peut être au contexte local tout en tenant compte des ressources disponibles et des besoins de la santé publique. Par ailleurs, ce qui constitue la nouveauté dans ce programme, c’est son approche, ses nouvelles recommandations et son accent mis sur la mise en œuvre.
Quelques recommandations
Le Coordonnateur médicale au sein de la Division Provinciale de la Santé, Mapendo Bali en dit plus « à un certain moment , nous nous sommes dit, qu’on arrête et s’auto évalué d’où la nécessité de 3 revues systématiques basées sur des preuves scientifiques, sélectionner ces preuves basées sur la qualité, l’expérience du pays et le consensus des experts » explique-t-il en ajoutant qu’ ils recommandent de mettre l’accent sur les approches de changements de comportement multimodales , sur l’intégration de WASH-PCI, l’environnement , facteurs humains et sur l’interface entre RAM, RSI et PCI. Ici notre source veut qu’un programme PCI devra être doté d’une équipe formée mis en place dans chaque établissement de soins de santé aigue dans le but de prévenir les IAS et lutter contre la RAM par les bonnes pratiques de PCI. Ils soutiennent unanimement que, les activités de soins aux patients devront être entreprises dans un environnement propre , hygiénique qui facilite les pratiques liées à la préventions et au contrôle des IAS, ainsi que de la RAM, y compris tous les éléments autour de l’infrastructure et des sévices WASH ainsi que la disponibilité des matériaux et équipement de PCI appropriés…
Les participants apprécient cet exercice
Pour la plupart des participants à ces assises, il est important de faire le bilan de son travail et de voir s’il on peut soit rectifier les tirs ou continuer, Gustave Bwami un employé de la DPS/Nord-Kivu « l’OMS a bien fait de nous mettre ensemble afin de voir s’il l’on peut encore mieux faire notre devoir car nous faisons un travail humain sur la prévention des maladies et des imperfections peuvent survenir au moment du travail, il faut donc une autoévaluation pour bien continuer »reconnait-t-il sagement.
Norbert Mwindulwa