Le ministre provincial Nzanzu Kasivita était devant les députés ce 12 juin encours. C’était pour répondre à l’interpellation qu’a initié l’honorable Jean-Pierre Ushindi Kyalondawa. A en croire cet élu de Goma, la population est victime des tracasseries au sujet des barrières érigées à l’entrée et la sortie de port public de Goma.
L’honorable Jean-Pierre Kyalondawa a beaucoup plaidé pour que ces barrières érigées de toutes pièces au port de Goma puissent être démantelées, mais, il n’a jamais eu gain de cause, il revient sur la motivation de son interpellation « nous avions beaucoup parlé au gouverneur et son ministre de transport, mais il y a une sorte de sourd d’oreille, c’est la raison qui m’a poussé à interpeler le ministre provincial pour venir se justifier et nous permettre de donner nos recommandations » déclare-t-il.
Les barrières doivent être enlevées
A l’issue de ces recommandations, l’élu de Goma, Jean-Pierre Ushindi a martelé sur l’enlèvement de ces barrières qui sont entretenues à l’entrée et la sortie du port de Goma et dont certaines personnalités gèreraient l’argent générés avec beaucoup d’opacités. Par ailleurs, le ministre Carly Nzanzu Kasereka a reconnu que la route qui mène le quartier Katindo vers le centre-ville en passant par le port, une route de la varie de Goma dont tous les avantages de la varie urbaine en seront bénéfiques. C’est-à-dire que, tous les engins qui passent sur ce tronçon ne peuvent payer le paillage route, il n’y a que la Société Nationale de chemin de fer du Congo qui s’organise pour faire le parking de sa parcelle, dont le port.
Les responsabilités sont partagées
Le ministre s’est dit ne pas connaitre pourquoi cette question revient souvent au perchoir de l’assemblée provinciale. Etant le ministère provincial de transport, il gère aussi le port au niveau de la province et celui de Goma qui a un périmètre connu comme un domaine public de l’état, géré par une Société Nationale de Chemin de fer du Congo qui a été valablement mandaté le pouvoir public. Donc au regard des actes et les lois qui ont créé la SNCC, il n’est pas permis de passer avec des biens sans être contrôlé, mais ce qui fâche, c’est de se faire de l’argent au dos de population au lieu de sécuriser les personnes et leurs biens. Les installations portières doivent être protégées au regard de la sureté et de la sécurité rappelle le ministre Nzanzu Kasivita. Mais à Goma, la population est habituée que le port, est un lieu de détente pour des gens qui n’ont pas du travail, ce qui n’est pas normal. Carly Nzanzu pense qu’un jour tout sera mis en ordre et que ce port public prendra le standard des ports internationaux où il n y a jamais eu des passages entrées. Il soutient que la population de Goma s’habitue à la législation d’un port, où tout le monde ne peut venir y passer son temps « c’est un port destiné pour les passagers, le transport des biens et le trafic entre les villes de Goma et de Bukavu et non, un endroit de loisir » déclare-t-il et d’ajouter que cette route n’est pas de droit au moment où l’entièreté du port est un domaine public de l’état et on se tient à la législation portière, C.-à-d. le clôturer ,sur le plan de la varie d’autres alternatives seront trouvées par l’Etat.
Norbert Mwindulwa