Le SEP de la CENI au Nord-Kivu a expliqué longuement le 06 Avril dernier aux journalistes de Goma l’utilisation de la Machine à voter. C’était dans la salle de l’UNPC/GOMA. Ceci, en prévision des prochaines élections en RDC prévues en décembre prochain. Il a explicité le fonctionnement de la machine à voter, le déroulement du vote, la copulation des résultats et la clôture des opérations de vote et de l’impression de résultat.
Le Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI, Hubert Kasiwa a pris tout son temps pour expliquer aux chevaliers de la plume et du micro. Il est passé à la pratique le premier et cette machine a validé son vote. Justin Kabumba , journaliste à Congo Synthèse, un média en ligne est de ceux-là qui apprécient la machine à voter « je viens de l’expérimenter et je me rends compte que ça nous facilite énormément la tâche, d’abord le temps est court pour effectuer son vote, la manière de voter en touchant comme si on avait un téléphone endroid avec le système touch et nous donne plus de temps d’aller accomplir autres choses » se réjouisse –t-il, c’est également le constat de Ivonne Kapinga de Mishapi Voice TV , qui a été convaincue par cet engin expérimenté pour des prochaines élections dans notre pays « je viens d’essayer de voter . je vois que cette machine est facile à utiliser et permet aussi d’un coup la rapidité des élections. Je pense qu’il n’y aura pas des fraudes car en nous montrant comment voter, il n’y a pas eu des fautes, soyons optimistes si nous voulons que des élections se font dans ce pays » suggère-t-elle en poursuivant, une fois finir son vote, il n’y a pas d’autres mécanismes pour poursuivre le vote car tout est réglé sur mesure sur cette machine à voter. Par contre Inga Paterne, journaliste correspondant de l’agence Associated press reste pessimiste que cette machine peut engendrer la fraude électorale « tout d’abord, la machine a été refusée au niveau international par le gouvernement Coréen du sud ainsi qu’au niveau national. Personnellement je viens d’expérimenter cette machine à voter et j’en doute car on peut avoir ces machines ici localement et d’autres peuvent être dans leur bureau pour faciliter la fraude ou ils peuvent déjà commencer à faire le vote à notre insu » doute-t-il.
La tricherie est impossible
Pour Hubert Kasiwa, le Secrétaire exécutif Provincial de la CENI au Nord-Kivu, cette option de tricherie n’est pas possible selon la conception de cet engin « après la nuit, comment encore quelqu’un sensé de faciliter le vote peut faciliter la tricherie ? Nous avons montré ici qu’après 17 heures, avec la carte rouge, on clôture le scrutin et en même temps la machine est bloquée » explique –t-il en poursuivant nous avons signés des PV de vote et distribuer aux témoins des partis politiques au vu et au su des journalistes et observateurs indépendants. Quel serait encore l’intérêt de la CENI, de commencer encore à voter ? On termine le vote à 17heures, on imprime les PV et les témoins partent avec ces PV, tout est claire. Hubert Kasiwa ajoute que toutes les couches de la population seront sensibilisées avant la date des élections pour savoir de plus l’usage de cette machine à voter. Il souligne que cet outil a comme avantages de permettre la réduction du coût des élections et faciliter la transparence dans le déroulement des opérations de vote. Il a par la suite espéré que le doute des acteurs politiques qui font contre- campagne de la machine à voter sera dissipé quand ils vont expérimenter cette machine, comme c’est le cas de leurs leaders au niveau de Kinshasa. Au finish de cet exercice de simulation des opérations de vote, les journalistes ont comparé les résultats produits par la machine à voter et ceux du comptage manuel, les deux résultats se sont avérés correctes et similaires. Toutefois, le responsable de la CENI en province promet qu’en cas de discordance, ce sont des résultats des comptages manuels qui seront pris en considération.
Norbert Mwindulwa