Selon le Professeur Jean-Marie Kayembe, ce produit n’était pas en excès clinique, mais il était plutôt administré aux malades atteints au COVID-19. Pour ce responsable de la Prise en charge aux Secrétariat technique de la Riposte en RDC : « l’Organisation Mondiale de la santé joue son rôle après sa décision de suspendre ce protocole , une réunion devra se tenir au niveau du Commission Multisectorielle de la Riposte pour réfléchir sur cette question » déclare-t-il en ajoutant qu’ afin de présenter les observations des experts congolais à la matière. Le Professeur Docteur Jean-Marie Kayembe souligne que, l’OMS est une policière dans ce domaine .Il réitère que l’hydroxie-chloroquine est un protocole thérapeutique qu’ils appliquent aux malades atteint au COVID-19. : « Nous avons déjà plus ou moins deux mois de traitement hydroxie-chloroquine, mais car cela ne tienne le Secrétariat Technique ainsi que les pharmacovigilances vont se réunir et présenter les observations que nous avons pu faire chez –nous » insiste-t-il en poursuivant qu’ils ne sont pas seulement le seul Etat qui est regardant, mais l’Afrique du Nord et Sud recourent également à ce molécule précité. Il appelle également à suivre l’évolution du Monde scientifique en ayant la tête froide et l’esprit tout à fait alerte afin d’analyser sérieusement les données. Pour rappel, L’OMS a annoncé avant hier lundi 25 mai 2020, la suspension temporaire des essaies cliniques avec l’hydroxie-chloroquine menée avec ses partenaires dans plusieurs pays. Une décision consécutive à la publication d’une étude jugeant ce traitement avec ce produit inefficace voir même néfaste pour des personnes infectées au COVID-19.
Rose Kashala