Goma : Le député Jean- Paul Ngaghangondi : « Les raisons du report des examens d’Etat à Beni sont fondées ».

Les épreuves de fin d’études des écoles  secondaires, édition 2018-2019 ont été lancées ce lundi 24 juin 2019  en RDC sauf à Beni et à Yumbi suivant le calendrier scolaire. Les motifs du report par les autorités restent l’insécurité et la maladie à Virus Ebola. L’élu de Beni, Jean-Paul Ngaghangondi se dit favorable à cette décision.  Ces épreuves couronnent les 12 ans des finalistes des écoles du secondaire.

Prenant la parole, le Gouverneur intérimaire de la province a expliqué  à l’assistance,  les  raisons du report ces épreuves à Beni ville et à Oïcha en Territoire de Beni, des raisons dues à l’insécurité et  la résurgence de l’épidémie d’Ebola. « Là-bas, les examens vont se dérouler au mois d’août et cela,  à cause de l’insécurité couplée à l’épidémie d’Ebola » a rappelé le chef de l’exécutif provincial  lors de son allocution au lancement officiel des EXTAT au Nord-Kivu.

 Le député Ngaghangondi salue la décision

Par ailleurs,  l’honorable Jean-Paul Ngaghangondi, député provincial élu du Territoire de Beni, ces raisons évoquées sont bien fondées et les finalistes de Béni doivent s’y soumettre et être un peu plus patients enfin que,  des solutions à la causalité de ce report soient trouvées. Cet élu provincial  soutient  que,  cette décision est favorable aux finalistes de sa base électorale d’autant plus qu’il est vrai qu’il y a  persitance de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu et la vie des finalistes ne doit pas être exposée. «  Les gens continuent à mourir à Beni, aujourd’hui il y a eu affrontement dans le tronçon Mbau-kamango au niveau de pk 16, des affrontements qui ont opposés des rebelles ougandais à l’armée loyaliste FARDC, il y a eu des morts du côté des civils y compris du côté des FARDC,  dont 4 civils ont été tués, c’est vraiment quelque chose qui nous écœure » a-t-il dénoncé. Le député Jean-Paul Ngaghangondi souligne que, les  mêmes raisons évoquées ci-haut justifient  que ce report est valable.

Les autorités doivent remettre la sécurité

 Par conséquent,  les autorités habiletés doivent tout faire pour que,  les mêmes causent ne puissent plus reproduire les mêmes effets. Il appelle les élèves au calme et à se préparer en conséquence enfin d’affronter ces examens dans une période d’un mois  car cet échéance selon lui, une occasion en or que leur accorde les autorités éducationnelles de notre pays. L’élu de Beni sur le fait que,  la région de Beni doit être pacifiée afin de garantir le prochain déroulement de ces épreuves aux finalistes mis hors-jeu.

 Ils se sont tenus à Goma

 Il faut dire que,  la session ordinaire de ces examens  ont été lancés officiellement  ce 24 juin 2019 à l’institut Tshipuku  de Goma par le Gouverneur à l’intérim, Feler Lutahishilwa  sous la supervision de l’Inspecteur Principal Provincial Gilbert W.  Ils ont comporté l’épreuve préliminaire, hors session et la session ordinaire. Le comité provincial des EXTAT a retenu 54  centre des passassions  dont la ville de Goma avec 28 centres plus celui de Kigali, le territoire de Nyiragongo 6 centres, de Rutshuru 19 centres notamment Rutshuru I avec 7 centres, Rutshuru II avec 5 centres et Rutshuru III avec 2 centres, Rutshuru IV avec 3 centres et Rutshuru V  avec 2 centres. La province éducationnelle Nord-Kivu a aligné au cycle long 15 593 candidats dont 7100 filles  et au cycle cours  133 candidats dont 120filles. Ce système éducatif congolais est conçu de manière à évaluer  à l’issue d’une période d’apprentissage les connaissances des élèves. C’est la raison que ces EXTATS joggent les capacités  des finalistes à l’issue de leur cursus scolaire.  Un véritable éventaire des connaissances  accuse durant les six années passées à l’école secondaire. Ces épreuves font également suite à l’évaluation des leurs enseignants, gestionnaires, promoteurs  et autorités éducationnelles.  Ces examens se tiennent  au Nord-Kivu pour les 4 jours a daté  de ce lundi sauf à Beni ville et Oicha où la guerre  et l’Ebola font parler d’elles.

Norbert Mwindulwa

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