Les ordres des Médecins, des Pharmaciens, l’Inspection Provinciale de la Santé ainsi que, le Gouvernement du Nord –Kivu appellent les tenanciers des pharmacies et les propriétaires des centrés hospitaliers privés de se mettre en ordre. Ces derniers vont assainir le secteur précité car plus de 97% de ces Etablissements fonctionnent dans l’irrégularité. Ils l’ont dit au cours d’un point de presse de ce 07 Février 2022 au Gouvernorat de la Province en présence du Conseiller Principal du Gouverneur en charge de la santé, le Général de Brigade Sylvain Ekenge Bomusa.
Le médicament est en même temps une solution pour le bien être de la population, mais aussi un poison contre la même santé de cette population et cela, surtout quand il est manipulé par des personnes non habilitées et non initiées. D’où l’important de veiller au bien être de la santé de cette population du Nord-Kivu, en mettant à leur disposition des médicaments de qualité et un personnel à titrer. Selon le Médecin inspecteur Provincial au Nord-Kivu, en lieu et place d’aider la population pour la protection de sa santé, les Etablissements Privés des soins et les pharmacies se constituent aux mouroirs ou boutiques de la mort de la population Gomatracienne car à son sein , il n’y a pas un personnel qualifié pour faire ce travail.
Pourtant, la loi est claire
A ce sujet, la loi congolais est claire en la matière car dit-telle ‘’ Nul ne peut exercer la profession de la pharmacie et celle de la médecine s’il ne l’est pas’’. Mais après des enquêtes menées par ces responsables, la majorité de ces boutiques vendant les médicaments par exemple, n’ont pas un personnel a titré pour le faire par ce que, les médicaments selon lui, ne se vendent pas , mais plutôt ils se dispensent, le Dr Katembo Barry , Président de l’ordre des Médecins au Nord-Kivu : « cela cause énormément des conséquences graves sur la santé de nos concitoyens car il y a d’intoxications enregistrées, des morts et des décès comptés çà et là,. C’est ici l’occasion d’appeler les tenanciers des pharmacies ainsi que les responsables des centres hospitaliers privés de se mettre en ordre utile » insiste-t-il en se conformant à la loi.
Ils bénéficient d’un moratoire de trois mois
Les trois mois qu’ils accordent comme moratoire va servir pour l’Inspection Provincial de la Santé avec l’ordre des Médecins et celui des Pharmaciens à mettre en place des activités des sensibilisations. Ils pensent qu’il revient cependant, à ces tenanciers de venir au près des structures habilitées pour régler leur situation dans le but de travailler en ordre et avoir la protection de leurs Corporations respectives. De ce fait, des orientations ont été données aux Etablissements Privés de soins, qui selon Pharmacien l’Inspecteur Feston Sindani, doivent contacter la Division Provincial de la Santé afin de les assurer une mise en œuvre de la politique sanitaire dans le but de se conformer aux exigences de la loi. Pour ceux-là, qui n’en ont pas, les trois mois vont leur aider à les chercher et réunir les dossiers au complet. Pour ceux qui manquent des Techniciens, il est temps de contacter l’ordre des médecins au Nord-Kivu, dans l’objectif de mettre à leur disposition un personnel qualifié. Ces responsables ont jugé mieux sur le plan opérationnel de consulter l’ordre des Pharmaciens en province.
La loi est dure, mais c’est la loi
C’est ainsi qu’ils ont lancé comme un seul homme, un appel de passer à l’Inspection Provincial de l’Ordre des Pharmaciens, Médicaments et plantes Médicinales pour des orientations idoines. : « il en est de même pour les formalités relatives aux paiement de la taxe car nous avons constatés que la majorité de ces ETS de soins sont en conflit avec l’Administration Provincial par ce que, n’ayant pas encore honorés les taxes » déclare-t-il en soulignant que, c’est un manque à gagner pour la province qui perd chaque année plus aux moins 200 mille dollars Américains dont elle n’a jamais mobiliser dans ce secteur de la vie.
Prenant la parole, la Cheffe du Bureau Medicotechnique, Docteur Munene Fernande pense qu’il s’agit de la santé humaine, ils se doivent de redresser ce secteur, l’assainir pour sauver des vies humaines. A cet effet, le contrôle doit s’étendre à tous les niveaux. : « Il y a beaucoup des documents à avoir, c’est la raison pour laquelle qu’elle a recommandé que, les requérants puissent se mettre en ordre et avoir un personnel qualifié pour des soins de qualité » martèle-t-elle.
Des soubassements Juridiques sont-là
L’article 14 de la loi 18035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé Publique stipulant ‘’ Nul ne peut ouvrir ou faire fonctionner un Etablissement Privé des soins de Santé s’il n’a obtenu dans un délai de 30 jours une autorisation du Gouverneur de Province’’. Mais, le constant malheureux fait par l’Inspection Provinciale de la santé est aussi que, plusieurs de ces structures n’ont pas des documents valables pour le faire. Il sied de signaler que, ces tenanciers doivent premièrement avoir des diplômes pour leur qualification, adresser une demande d’ouverture ou d’implantation de leurs structures au Gouverneur de la Province. Au final, le Conseiller Principal du Gouverneur Militaire Constant Ndima, le Général de Brigade Sylvain Ekenge a rassuré ses hôtes pour un meilleur accompagnement de la Province dans toutes ces démarches entreprises car l’objectif selon lui , est d’améliorer la qualité des soins administrés aux populations du Nord-Kivu.
Norbert Mwindulwa