Les toutes premières épreuves nationales de la formation professionnelle, arts et métiers ont été lancées officiellement ce mardi 14 septembre à Goma par le vice-gouverneur de la province, le Commissaire Divisionnaire Romy Ekuka. Plus de 600 candidat on répondu présents à ces épreuves de la Culture. Des filières retenues sont la coupe et couture, maçonnerie, mécanique générale, carrelage, plomberie et autres. Au sortir de ces épreuves, ils vont avoir un diplôme d’Etat de portée nationale et internationale.
Selon ce responsable en province , c’est le Président de la République et Chef de l’Etat , Félix Antoine Tshisekedi qui a créé un ministère pour la Formation Professionnelle , arts et Métiers afin de valoriser et stimuler des congolais ayant de l’expérience professionnelles à pouvoir obtenir un titre national et international à l’issue d’une épreuve de dimension nationale : « je voudrais salué le courage du commandant suprême des forces armés de la République et de la PNC pour avoir songé à mettre en évidence la formation professionnelle, arts et métiers, une filière qui vous permet de commencer directement avec la vie courante une fois en finir » félicite-t-il en poursuivant qu’ils sont une première promotion historique en RDC.
Une fierté nationale pour tous
De fil en aiguille, l’Inspecteur Principal Provincial à la Formation Professionnelle, arts et métiers, s’est dit également fier d’assister à la passation de ces épreuves d’Etat National pour la toute première fois en RDC et attribue le sens aigu de responsabilité qu’il a lancé auprès de celles et ceux , ayant participé à ces épreuves dans le but de comprendre que la communauté congolaise compte sur eux et vont devoir contribuer à la vie active de leurs concitoyens : « ces finalistes doivent savoir que leur utilité est reconnue par le Président de la République et nous avons une charge professionnelle de contrôler ces centres d’apprentissage des maçons, plombiers , couturiers , cordonniers, cuisiniers , chauffeurs-mécaniciens et autres … de les former, évaluer jusqu’à les certifier » a-t-il énuméré. Inscrit au départ à 1663 candidats et ont pris part à tous à des épreuves préliminaires, lors des épreuves hors-session , ils ont répondu présent au nombre de 804 ,mais à cette session ordinaire , ils ne sont venus les faire au nombre de 617 candidats sur toute l’étendue de la province éducationnelle 1 dont Rutshuru, Nyiragongo, Goma, Masisi et Walikale, avec à la clé des centres budgétivores, mais retenus pour la visibilité de cette filière.
Des exemples sont légions
C’est par exemple à Kibirizi où il y a un centre avec 11 candidat seulement, à Hombo dans le Walikale 11 candidats, 8 à Biruwe … Pour l’IPP Emmanuel Gashamba comme c’est la toute première édition, son souci majeure est d’en informer d’autres pour les emboiter les pas : « avec ces examens nous rappelons à la conscience des uns et des autres qu’un moment donné un coiffeur qui n’a pas son diplôme de coiffure, ne pourra plus touché sur la tête des individus car il n’a pas accumulé des connaissances récuses ni programme précis » explique-t-il. Donc cette inspection veut valoriser la formation professionnelle, arts et métiers au travers ces épreuves qui vont être sanctionnées par un diplôme national. Il faut dire que ce premier jour, c’est la culture générale qui a été au centre de ces épreuves et les candidats ont promis de faire mieux de leur bien pour donner un 100% à la province du Nord-Kivu.
Norbert Mwindulwa