Nos prisons et maisons carcérales sont devenues des mouroirs ou n’existent pas comme elles devront réellement être malheureusement. Ce qui est à la base de cette situation lamentable est le non respect de la loi en cette matière. L’ordonnance loi 0344 du 17 septembre 1965 de la RDC souligne que les prisons sont destinées à recevoir des personnes condamnées par un jugement coulé en force des choses jugées. Elles servent à des lieux de rééducation où l’on y part pas seulement pour purger sa peine et être privé de ses droits et libertés d’aller et venir, mais également on devra y apprendre certains métiers. A ce sujet, la loi congolaise a prévu les installations des ateliers de formation professionnelle. A la fin de sa peine, le prisonnier peut en sortir menuisier, maçon, mécanicien, ou coiffeur, tailleur …avec à la clé un pécule payé par l’état gestionnaire. Un ancien prisonnier devra se lancer dans une activité de réinsertion sociale dès son retour dans la vie normale. Emergence plus pense que, la République Démocratique du Congo ne met pas assez de moyen pour que, les prisons redeviennent normalement des lieux de rééducation dans notre pays. Les promesses vont en ce sens, mais la volonté tarde à venir même avec les partenaires de la République. D’où le terme prison égale au mouroir demeure d’actualité et le prisonnier ne sait pas à quel saint se voué. Conséquence directe, ce dernier ne sait pas se prendre en charge après son relaxation et risque de retomber dans ses erreurs du passé. Selon toujours Emergence Plus, à la différence des prisons, les maisons d’arrêts sont destinées pour recevoir des individus faisant l’objet d’un jugement non coulé en force des choses jugées ou d’une décision non devenue définitive mais également , des détenus préventifs. Elles servent aussi comme des lieux de détentions provisoires en attente d’un détenu d’être conduit devant son autorité judiciaire compétente. Ces maisons d’arrêts en République Démocratique du Congo sont de non, en état très déplorable où des détenus vivent dans des conditions infrahumaines où parfois des enfants, des femmes et des hommes sont mélangés, manquent de quoi à manger avec toutes les conséquences grâces pouvant en découler. A la base de tout ça, le non application de loi sur des maisons pénitentielles, nos prisons sont devenues surpeuplées. C’est le cas par exemple de la prison centrale de Goma ou Munzenze, un endroit pouvant loger 300 pensionnaires, à ce jours, ils ont à plus dé 2000 personnes. Une autre cause, ce sont des abus de certains acteurs de la justice dont des magistrats que l’Emergence Plus qualifie des Brebis galeuses. Car ils y mettent de la légèreté parce qu’ils font la complaisance. Ils arrêtent parfois pour des faits bennés , sans bénéficier d’un jugement et un détenu fait 3 ans ou plus sans être jugé moins encore condamné dans ces prisons qualifiées de centrales. C’est la raison pour laquelle, Emergence plus recommande aux autorités judicaires de revenir aux fondamentaux de pénitencier afin d’appliquer la loi établissant ce régime en République Démocratique du Congo.
Norbert Mwindulwa