Les détenus de la prison centrale de SONGOLOLO vont se mettre désormais au travail de champ afin d’assurer leur autosuffisance alimentaire et leur insertion sociale. Cette décision a été prise au sortir d’une réunion conjointe ayant regroupée l’administrateur de ce territoire, les ayants droits fonciers ainsi que le coordonateur de l’ONG Fraternité. Selon nos sources, l’objectif est d’améliorer les conditions carcérales de ces prisonniers.
Peu avant la tenue de la réunion sur la situation alimentaire des prisonniers dans la Prison Centrale de Songololo au Congo Central , des parties prenantes dont l’Administrateur du territoire , le Directeur de la Prison, quelques leaders religieux , des représentants des ayant droit foncier ainsi que le coordonateur de l’ONG Fraternité des Prisons ont parler du doigt la misère que traverse le détenus de cette prison de l’Etat congolais. Selon nos sources, ces prisonniers ont déjà la peau sur les os, frappés par la tuberculose et la malnutrition aigue les tuant régulièrement dans cette maison pénitentielle au Congo –Central. Pour révolver efficacement à ce problème, les ayants droit de Songololo ont du mettre à la disposition de ces détenus 7 hectares de leur terre. Sur ces espaces qui vont se traduire en champs, les prisonniers devront y cultiver dès la semaine prochaine, les cultures maraichères et vivrières dans le but de diminuer tant soit peu leur souffrance. Selon ces parties prenantes, les intrants vont être apportés par tout un chacun d’eux. De ce fait , pensionnaires de Songololo vont devoir récolter les produits découlant des fruits de leur dure la beurre et l’autre partie de leur moisson pourra etre vendue afin de leur permettre d’avoir des équipements nécessaires pour leur formation professionnelle dans cette prison de l’état. Il faut dire que, la réunion prochaine de ces décideurs devra permettre à faire participer les prisonniers sur leur table dans le souci d’avoir leur implication totale dans ce projet qui devra améliorer la situation des détenus dans la prison de Songololo. Cette situation peut faire en sorte que ces prisonniers ne puissent plus avoir l’idée d’évader de leur prison car ils seront occupés et auront de quoi à mettre sous la dent. Jean-Pierre Makyesse