L’impunité et ses conséquence, c’est l’intitulé d’un débat citoyen qu’organise l’ONG CPN afin d’en finir. Le Nord-Kivu est pris comme exemple où l’impunité a élu domicile et provoque des conséquences graves. Les autorités politico-administratives, militaires, policières, la societe civile et l’ANR bisent le tabou et en parlent. Ce débat se tient aux installations de Congo Peace Net Work à Goma et dure de deux jours

L’impunité bat son plein au Nord-Kivu, L’ONG Congo Peace Net Work l’a constaté aussi comme tout congolais et organise un débat citoyen permettant un face à face entre les autorités politico-administratives, policières, militaires ainsi que jeunes de la Société Civile. Ces derniers discutent au tour du thème : « l’impunité et ses conséquences dans l’instauration d’un état de droits ; cas du Nord-Kivu ». Selon le chargé de communication à Congo Peace Net Work, ces autorités précitées et la population sont ensemble pendant ces deux jours afin de réfléchir sur les causes et conséquences de l’impunité dans la ville dans la province du Nord-Kivu en général et la ville de Goma en particulier..

Ce dialogue fait suite à un autre
Jonas Sindano souligne que , ce dialogue n’est un fait du hasard car il est consécutif à une autre assise dont son organisation a organisé il y a peu : « le débat précédent porté sur les causes conséquences de l’insécurité dans la ville de Goma. Il a été constaté que l’impunité a été au centre des causes liées à l’insécurité dans notre province » explique-t-il en continuant que, c’est la raison pour laquelle ils ont réuni les mêmes acteurs de la société afin de réfléchir sur ces causes et voir de quelle façon , la restauration de l’autorité de l’état pourra être établie dans un avenir proche. A cet effet Congo Peace Net Work a appelé trois panelistes pour assurer cet échange. Le premier intervenant a été Me Jackson Nuru, un avocat au barreau de Goma. Ce spécialiste a expliqué des nations élémentaires des droits et les acteurs que compose la justice.

Nul ne sensé ignoré la loi
Il a souligne que personne ne sensé ignoré la loi et non plus intouchable devant la justice. Il suffit seulement de se donner le courage pour dénoncer ces gens qu’on qualifie souvent d’intouchables. Quant à Me Nathalie Hubert de la Societe Civile, elle a abordé et montré à ses hôtes les causes et les conséquences de l’impunité sur le plan juridique que politique. Celle-ci a appelé sa cible du jour à avoir une culture de dénonciation. Elle pense que, les fauteurs profitent de leur ignorance pour continuer de commettre des exactions et savent qu’ils ne seront pas dénoncés. Conséquence, c’est que l’impunité s’installe confortablement dans notre communauté et les bourreaux se considèrent intouchables, irréprochables et mêmes inamovibles. Par ailleurs, le Major Kahotwa, officier militaire de la 34e région militaire basée à Goma a rebondi dans son domaine, sa profession. Cet officier des FARDC a expliqué comment les droits sont protégés dans ce secteur de la vie. Selon lui, les militaires des FARDC sont des professionnels et respectent le Droit International Humanitaire. Toutefois, ce haut gardé de l’armée congolaise a informé son assistance que , des brebis galeuses ne manquent jamais dans toutes les armées du monde. Et ce sont ces derniers qui favorisent l’insécurité et couvrent à des différents niveaux cette impunité dont parle la population de Goma. Ces pourparlers ont commencé ce 16 septembre encours et devront finir ce 17 septembre 2020. Mais, certaines recommandations ont été déjà avancées telles que : l’instauration d’un tribunal ad hoc en RDC afin de réprimer les différentes violations et abus des droits de l’homme commis en République Démocratique du Congo. Visiblement l’ambiance est bon enfant dans ses assises de deux jours.
Norbert Mwindulwa