Trois manifestants ont été tués et trois autres blessées ce jeudi 28 Novembre 2019 à Ngangi2 dans le groupement Munigi à Majengo. C’était lors d’une manifestation anti -MONUSCO mais aussi contre la présence des ressortissants burundais visibles dans la partie nord de la ville de Goma. Une partie à cheval avec le territoire de Nyiragongo : « La population été en train de manifester pour réclamer le départ dans l’immédiat de la MONUSCO, les réfugiés burundais et la présence de mazayi. Au niveau de Don Bosco La police nationale congolaise est venue et elle a commencé a tiré des balles réelles sur les manifestants » témoigne-t-il en poursuivant, là trois personnes ont été tuées sur place et trois autres blessées acheminés à l’hôpital CBCA.
Les corps ont jonché les rues
Les morts sont restés par terre vue le niveau de violence qu’a perpétré la police sur la population civile. Cette dernière a jugé d’abandonner leur mort craignant ainsi des arrestations massives. En ce moment-là, cela la PNC va récupérer les corps sa vie des victimes et les amener vers une destination inconnues a ajouté un notable de ce coin connu sous le nom de Bwana PUWA . Ces Informations ont été confirmées et condamnées par la société civile du groupement Munigi. Cette force vive exige que la justice « Nous confirmons la mort de trois manifestants qui manifestés depuis 10h de matin. La police est venue et a commencé a tiré des balles réelles vers là où se cache ces derniers. Nous déplorons cette répression sanglante » se désole-t-il. Depuis l’avenue du nouveau président ont nous a promis la fin de la répression. Aujourd’hui nous sommes surpris de voir surgir ces anciennes pratiques regrette, le Président de la Société civile du Groupement Munigi, Twagiramungu Faustin.
La police parle des milices
Par ailleurs, la police pointe du doigt ce qu’elle appelle un ‘’ groupe des milices’’ et parle des cinq blessés. Elle a accusé les manifestants d’être l’auteur de ces triples meurtres. Nous avons vu les manifestants armés tiré sur des civils et ont blessés cinq civils qui ont été acheminés à l’hôpital. Dire que, nous avons tiré sur les manifestants c’est impossible. Parmi les manifestants il y a eu un groupe des infiltrés qui avait des flèches, couteaux et d’ailleurs ils ont blessés un préfet des études par couteaux et lui aussi est dans une structure sanitaire pour recevoir des soins>> a précisé une source au sein de la police qui n’a pas souhaité divulguer son nom.
Signalons que depuis trois jours, des manifestations sont signalés dans la ville de Goma en marge de soutien à la population de Béni , victime des massacres des commis par les ADF mais aussi dans le but de demande le départ de la MONUSCO en RDC. contacté à ce sujet , les serviuces de la PNC ne nous ont pas répondu.
BARAK MUNYAMPFURA Héritier