Agressé physiquement par trois personnes non autrement identifiées en date du 19 décembre 2021 tout près de sa résidence, ce patron de la presse écrite s’en sort avec des blessures graves à la tête et à son bras droit. Il plaide pour le renforcement de la sécurité dans les 18 quartiers de Goma. Il l’a dit lors que nous l’avions visité dans son lit d’hôpital à Goma.
Deux semaines après sa sortie de l’hôpital, Jean-David a accepté que l’on parle de cette tentative de meurtre dont il a été victime pour voir si cela peut aider à renforcer la sécurité dans les quartiers de Goma. Il se souvient de cette agression comme si c’était hier : « Au fait je revenais de nom bureau de travail, puis passé chez un ami pour planifier les 50e anniversaires du mariage de ses parents. Dans mon quartier à quelques 30 mètres de chez où je m’approvisionnais en crédit des appels téléphoniques, trois hommes sortent de nulle part et me demande qui suis-je en Lingala (Yoo Nani) ? » Explique-t-il en poursuivant qu’il va leur saluer gentiment bonsoir et que je suis Jean-David, habitant de cette avenue.
Ils se décident de l’agresser
Subitement l’un d’eux va dire qu’il soit tabassé en Lingala. La victime, le Journaliste Jean-David va supplier ses agresseurs de ne pas user de la violence car il a des téléphones portables ainsi que de l’argent, s’ils peuvent carrément les prendre , lui laisser la vie sauve et cela sans aucune discussion ?: « la personne non cagoulée en face de moi va me taper d’ un tuyau métallique sur la tête, j’ai été blessé par son premier coup sur la tête, il va reprendre son action et j’ai essayé de protéger la tête par un bras, sans succès car ses amis l’ont aidé à le faire de l’autre côté et je me suis retrouvé terrasser par terre entrain de saigner » déclare-t-il en ajoutant qu’ils m’ont dépouillé de tous ceux dont j’avais dans mes poches et partir sans que je ne sois secourus par qui que ce soit. Jean -David criait très fort et à 5 mètres dès- là où il a été agressé, il ya la résidence d’un colonel de la Police Militaire ,mais ces gardes n’ont pas intervenu pour assister la personne en danger .
Il a beaucoup saigné, mais il est en vie
Dieu merci le pire n’est pas arrivé car je suis aujourd’hui en vie. Ce journaliste une fois qu’il a repris la connaissance, il va se dirigé dans la parcelle de l’un de ses voisins pour éviter d’effrayer sa femme et ses enfants avec ce sang qui couvrait tout son visage et ses habits. Il sera amené à l’hôpital pour des soins appropriés et c’est par après que sa famille sera informée de cette circonstance. Jean-David confie que toutes ces discussions avec ses agresseurs , sa femme l’entendait de loin , mais ne savait pas si c’était lui la victime, c’est pourquoi elle lui a même envoyé un texto pour lui prévenir que les bandits à main armée étaient en train d’opérer dans leur quartier et qu’il ne fallait pas rentrer à ce moment-là , pourtant ses agresseurs avait déjà ses téléphones et ses autres biens de valeurs.
Nous sollicitons de nous renforcer la sécurité dans nos quartiers
L’éditeur Jean-David Kyabula plaide pour le renforcement des mesures sécuritaires dans les quartiers de Goma et ses environs. Il faut dire qu’il y a une semaine de cela, ce journaliste a été victime d’une autre agression sur la même place , mais ce jour-là, il se battu avec son agresseur seul et a parvenu à le maitriser jusqu’à l’amener avec son arme chez le Colonel voisin du quartier où ce bandit de grand chemin a été pris en charge par ses collègues Polices Militaires. Au moment où nous rédigeons cet article de presse, Jean-David ne sait pas le sort que la justice militaire avait réservé à ce prétendu militaire indiscipliné qui selon lui, portait la tenue semblable à nos forces armées lors de son arrestation.
Rédaction Centrale émergence plus