Une cinquantaine des jeunes originaires du territoire de Masisi ont marché ce vendredi 18 juillet à Goma pour protester contre les tueries entretenues par les policiers de la SMB à Rubaya. Ils soutiennent que trop c’est trop car plus de 60 personnes sont déjà mortes de la barbarie des policiers commis à cette société sous les yeux impuissants des autorités. Ils préviennent d’aller loin si rien ne fait. Ils ont déposé un mémo au Gouverneur de la province.
« La vie humaine est sacrée et les minerais ne sont pas plus importants que les vies des hommes et femmes innocents emportées chaque jour par la Société Minière de Bisunzu. C’est la raison pour laquelle, nous dénonçons ces tueries perpétrées par les policiers commis à la garde de la SMB » a insisté, le Chargé de Communication de ‘’Masisi Mon berceau ‘’, Théophile Bitegetsimana. C’est une raison de plus qui a fait à ce que, ces jeunes originaires de Masisi réunis dans ce mouvement Citoyens puissent adresser leur mémorandum au Gouverneur de la Province, Carly Kasivita : « excellence Monsieur le Gouverneur vu le nombre des morts enregistrés chaque jour à Masisi , causés par les policiers de la SMB , la situation d’incertitudes et peur vécue au sein de la population civile dans le Masisi précisément à Rubaya » déclarent-ils en poursuivant que, ces policiers sont devenus intouchables et incontrôlés créant ainsi une situation de panique, de peur et d’inévitabilité dans cette partie de la Province du Nord-Kivu. Ces militants ont aussi souligné le fait que, les minerais de Rubaya n’a apporte pas un développement intégral au sein de cette population sans défense , mais plutôt plus des pleures, des peines que des désolations.
Des policiers devenus intouchables
Dans leur mémo , ils ont mentionné le fait que, ces policiers sont devenus des électrons libres, la société semble déjà acheté la conscience des autorités malgré que , cette dernière n’a pas le mandat d’etre déployés dans les mines de Rubaya selon le contrat la liant la police et les autorités congolaises : « ces policiers indisciplinés commis à la garde de la SMB n’ont pas la mission officielle de vivre à Masisi, dans le Rubaya plutôt qu’ils sont commis à la garde des bureaux de la SMB ici à Goma ; mais ils ont un excès des ailles c’est pourquoi , ils emportent à leurs passages des vies des civiles sans défense » insiste-t-il .
Des recommandations ont été données
Ces militants ont lancé un appel patriotique aux autorités congolaises de retrait sans condition dans les carrés miniers de Rubaya ces éléments incontrôlés de la PNC , une remise des corps sans vie des victimes tuées à Rubaya gardées dans la morgue de l’Hôpital Provincial il y a plus de 12 pour certains, que la SMB paie les dommages et intérêts aux familles de leurs victimes , un jugement en flagrance devra suivre toutes ces recommandations afin de servir de leçon à d’autres personnes se prenant comme des dieux à cause de leur moyen financier payant ainsi la conscience de tout le monde, des politiciens et élus de ce territoire devront intervenir dans cette situation qu’ils ont qualifiée de chaotique entretenue par les policiers indisciplinés de la SMB, les investisseurs travaillant en mèche de la SMB s’imprègnent de ces morts de trop en évitant de ne plus collaborer et plus acheter les minerais du sang de cette machine à tuer dans le Rubaya, entre autres recommandations. Il faut dire que, ce mouvement citoyen n’est pas le premier à dénoncer les morts orchestrées par les policiers de la SMB à Rubaya. La Génération Consciente, un autre mouvement des Jeunes du Nord-Kivu, constitué pour la plupart des jeunes originaires du Grand-Nord précisément de Butembo et Beni avait déjà dénoncé ces morts de trop à Rubaya contre une population sans défense. Certains de ces jeunes avaient qualifiés les mines de Rubaya de Farou Ouest. Toutes nos tentatives ont été vaines pour obtenir le deuxième son de cloche de la part des responsables de la SMB, une société tristement célèbre , mise en cause de nouveau par le mouvement citoyen ‘’Masisi Mon Berceau’’ Il faut dire que, ces jeunes ont prévenu de poursuivre avec des actions non violentes si rien ne fait par les autorités afin de tenter de sauver les vies de leurs proches vivant dans le Masisi.
Rédaction Centrale