La Lutte pour l’Unité du Congo, une plate forme de la Société Civile a adressé une lettre ouverte au Président Félix Tshisekedi ce 12 septembre 2020 à Goma. Dans cette le lettre, ces concitoyens dénonce la recrudescence de l’Insécurité au Nord-Kivu, la trahison qu’aurait commettre le Président Félix Tshisekedi face à son partenaire politique Vital Kamerhé et autres maux qui rongent notre société. A ce cet effet, ils exigent la libération du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat et promettre de ne pas l’accueillir.

Selon ces jeunes réunis dans une structure de la Société Civile à Goma, la Diplomatie, l’hypocrisie de ses partenaires BURUNDI, UGANDA, RWANDA… font à ce que le Nord-Kivu demeure une province martyre. Cette jeunesse de Goma avec son dynamisme devenu référence Mondiale ne concède pas à ce qu’elle qualifie de légèreté et même pas un quelconque crédit ni attention soutenue à ces pourparler issus de ces cinq pays limitrophes, qu’ils jugent de moindre impact social. Ils préviennent le Président de la République, nous vous disons que nous enfants de Goma, nous ne vous souhaitons pas la bienvenue chez nous !
Ils dressent un bilan sombre de la situation sécuritaire en province du Nord-Kivu en général et la ville de Goma en particulier en ces termes :

De la sécurité ou de l’insécurité
580 congolais tués en Ituri, 150 congolais tués à Fizi, Plus de 250 à Beni, 15 congolais assassinés à Goma cette année informent-ils en dénonçant cette situation qu’ils ont qualifié d’invivable en province du Nord-Kivu…Un appel sur le chômage, nous avons été a 95pour cent avec le régime passe a l heure actuelle, nous atteignons 128 pour cent d ici fin de l’année, nous atteindrons 200 pour cent de chômage a RDC . Le tribalisme : ethnicisme aigue alors que la nation est l acceptation de vivre ensemble. Voila tous ces maux qui inquiètent les jeunes de Goma. Procès historique de supposition : kuwazia : 100 jours. La justice élective ou émaillée d’une enveloppe a connotation politique, reste l injustice dans son état initial, l’état de droit tant attendu est une fois un profond rêve. Monsieur le Président, vous avez gagne ces élections avec votre partenaire l honorable Vital Kamerhe. Nous sommes de vous dire que nous sommes habitues à vous recevoir a deux, venir seul et laisser votre frère, et partenaire en prison est une pilule qui ne passe pas. Malgré qu’aucune preuve matérielle n’ait été présentée par le procureur, 10 demandes de liberté provisoire rejetée, vous laissez faire ces bourreaux sans intervenir en votre qualité de magistrat suprême. Goma, ville volcanique, ne peut jamais tremper dans la trahison, ni l ingratitude qui aujourd’hui vous caractérise. Les exemples sont légions. Nous attendons la libération même provisoire de notre leader qui vous a amené ici sur nos terres. Cet homme qui s est abattu a vos cote quand personne ne croyait en vous.

Vital Kamerhé doit être libre

C’est à cette condition et seulement a cette condition que nous pourrons vous réserver un accueil digne d un Chef de l Etat et d’un gentleman. Au contraire de ce qui suit, ces jeunes promettent d’accueillir en « traître et aux ingrats le Président de la République » insistent-t-ils en appelant Mr Félix Tshisekedi à la gratitude. Ces militants ont ajouté que, le Chef de l’état peut acheter la conscience de tous les ministres de l’UNC et ses haut cadres , mais n’achètera point la base électorale de Vital Kamerhé : « tant que notre leader charismatique sera en prison , la ville de Goma et ses enfants ne va jamais vous recevoir et si notre requête n’est pas répondu, nous offrirons au président Félix Tshisekedi notre ville à ses opposants politiques » promettent-ils et en ajoutant que, venir dans ce mini-sommet à Goma, c’est déclarer une guerre ouverte aux fils et filles de cette ville. Comme si cela n’a pas suffit, ces jeunes visiblement très en colères soutiennent que mêmes les éminents professeurs auront du mal à expliquer aux étudiants des générations futures cette jurisprudence dont souffre des montants précis détournés à la charge du prévenu Vital Kamerhé, ni par le procureur moins encore par les bordeaux bancaires : « une affaire jugée politique , vous avez l’obligation constitutionnelle de remettre la personne dans ses droits . Les congolais ont été témoins oculaires lors du déroulement des différentes audiences télévisées, cette humiliation à ciel ouvert de cet espace géopolitique important ne nous laisse pas dans un silence macabre » se désolent-t-ils. Il faut dire qu’une autre partie de la population de Goma, composée pour la plupart par des femmes on manifesté ce même samedi à Goma pour exiger la libération sans condition du Président National de l’UNC et Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat
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Jean- Paul Mekambo