Augmenter la participation des femmes aux postes de prise de décision, c’est la raison de la Table Ronde qui a été organisée le 07 janvier 2022 à Goma par le Mouvement Rien Sans les Femmes à Goma. En effet, cette organisation citée ci-haut avait présenté son rapport d’analyses participatives et inclusives de la loi portant modalité d’application des droits de la femme et de la parité de droit, une parité de fait. Selon son Point Focal Adjoint au Nord-Kivu, Me Nelly Kyeya, les représentations ont été faites devant les députés nationaux, provinciaux, sénateurs, partenaires techniques, financiers ainsi qu’à d’autres organisations sœurs de la Société Civile.
Elle se doit de faire un suivi
Près de trois ans après, Rien Sans les Femmes , se propose de faire un suivi de ces différentes recommandations et engagements pris afin d’en évaluer le niveau de réalisation et a ainsi invité les responsables des sociétés étatiques, privées , les membres du gouvernement provincial , ceux de la Société Civile dans les structures féministes , les députés provinciaux , responsables des partis politiques ainsi que Rien Sans les Femme. Madame Kabuho est participante, mais aussi actrice fervente de la Société Civile, revient sur l’objectif et ce qu’elle a compris de cette Table Ronde : « Ici nous comptons influencer la mise en œuvre des principes paritaires et les mesures spécifiques envie d’améliorer la représentation égalitaire Homme-Femme , nous analysons aussi le niveau d’évaluation de plan d’action annuel , élaboré en 2018 avec les parties prenantes » s’explique-telle en ajoutant qu’ils reformulent des recommandations issues du rapport d’analyse de la loi afin de définir de nouvelles stratégies avec nos cibles.
Oui à une parité de qualité
De ce fait, nous allons renouveler les engagements, les partager avec les nouveaux dirigeants en cas d’une quelconque permutation entre autorités et dans le but de son appropriation par de nouvelles autorités. Au fait le Mouvement Rien Sans les Femmes a compris la parité oui, mais il faudrait aussi voir quel genre de personne l’on veut engager malgré qu’elle est une femme ? Donc la méritocratie devra être le tout premier critère pour embaucher une ou un nouvel employé dans un poste à pourvoir. C’est que souligne l’honorable Saa Sita, Député Provincial d’Ensemble pour la République : « la qualité oui et non la complaisance, le favoritisme, moins encore le régionalisme et le tribalisme quand on veut employer une personne au nouveau poste donc une personne qu’il faut à la place qu’il faut » conseille-t-il et de poursuivre qu’il faut une prise de conscience collective et cela à partir de la base, la famille où tout le monde reçoit ses premiers pas d’éducation pour construire une société forte et prospère. C’est pourquoi, les participants à ces assises veulent que toute nouvelle employée ait sa prise de conscience, qu’elle se confirme de soi-même pour mériter un nouvel poste de travail dans une société. Il faut dire que cette Table Ronde a été organisée par le Mouvement Rien Sans les Femmes à la Maison de la Femme à Goma avec l’appui de Kvinna Till Kivinna à la satisfaction de tous.
Norbert Mwindulwa