Le monde célèbre chaque 16 juin de l’année, la journée internationale de l’enfant. Cela faite suite aux massacres de Soweto en Afrique du Sud dans les 1976. Face à ces violations des droits de l’homme, cette journée a été instaurée pour honorer la mémoire de ces enfants. En RDC, l’attention a été portée sur l’accès à un système de justice adaptés aux enfants en période de conflit armé et à Goma, cet a accent a été mis en évidence particulier pour un plaidoyer d’une Justice afin que les auteurs des violations des droits des enfants soient punis conformément à la loi.
Dans son adresse faite à la presse ce mardi 16 juin 2020, Vanessa Kiwanja, Présidente du Parlement d’Enfants au Nord Kivu a émis le vœu de voir l’implication des autorités dans cette question d’impunités à l’encontre des enfants surtout en cette période où le pays fait face à la maladie au coronavirus et les enfants sont exposés à la contamination et la propagation de cette Pandémie : « vous êtes sans ignorer que, notre pays , plus particulièrement la province du Nord Kivu traverse une situation critique caractérisée par les conflits, les guerres en répétition avec des mauvaises conséquences graves dont le pillage, le viol, le mariage forcé, le meurtre, l’enrôlement des enfants par force les groupes armés » énumère-t-elle en poursuivant que, les enfants constituent une couche sociale la plus facile à utiliser. Ce qui est un crime et extorquant l’avenir de ces enfants. D’où, elle lance un vibrant appel à tout le monde de s’investir comme un seul dans la protection d’enfants.
Les droits des enfants sont piétinés
Selon elle, l’accent particulier a été mis pour cette année sur l’aspect sécuritaire à cause de l’instabilité en province du Nord Kivu ou par exemple dans la région de Beni et ses alentours comme dans les autres territoires, les rebelles ADF et les autres milices font la loi en mettant en danger la vie de ses pairs et qu’à ce jour , ils doivent encourager les autorités de ne pas cesser de se battre pour les enfants. Cette responsable des enfants soutient par ailleurs que, le Parlement d’Enfants se bat chaque jour pour faire respecter les droits de cette couche de la population en danger avec ses différents partenaires à travers plusieurs actions visibles ou non sur terrain notamment les séances de sensibilisation pour les enfants dit de ‘’ la rue’’ , la réinsertion des enfants en rupture familiale dans leurs familles respectives ou d’accueil, en ville de Goma. C’est le cas par exemple pour la seule année 2019, où cette structure, a enregistrée 3346 cas des violations des droits des enfants. Un nombre élevé pour le cheffe des députés des enfants et ceci devra être réduit pour le bien de ces derniers.
Ils ont appris sur la COVID-19
Comme il y a eu instauration de l’état d’urgence sanitaire par les autorités de la RDC suite à la covid19, les enfants sont très exposés à la contamination car ne vont plus à l’école où une grande sensibilisation se fait c’est pourquoi, la MONUSCO s’est investi ce jour pour appuyer financièrement et matériellement cette journée à Goma dans le but d’apprendre les enfants comment vivre avec le Coronavirus tout en se protégeant et protéger les autres. Des notions claires sur la pandémie ont été données aux enfants dans ce même objectif par la section Protection d’enfants de la Mission des Nations Unies au Congo. Celles-ci, à la satisfaction de l’assistance. Une célébration au vrai sens du terme à également été réservée à leur cible.
Norbert Mwindulwa