La Synergie Ukingo Wetu, SUWE /Nord-Kivu en abrégée et SOS IJM Sud –Kivu organisent un atelier d’échange d’expériences en matière de la protection des Défenseurs des Droits de l’homme et des Journalistes ce jeudi 08 Aout à l’hôtel Cap Kivu à Goma. La délégation du Sud-Kivu a salué la mobilisation et l’accueil avec les quels leur collègue du Nord-Kivu leur ont réservé pour ces assises.
Cette délégation du Sud-Kivu est venue pour échanger des expériences entre les députés du Nord et ceux du Sud-Kivu. Ils ont comme objectif, d’obtenir ici au Nord-Kivu à accompagner le processus de vote de l’édit portant protection des Défenseurs des droits Humains et des Journaliste. Selon Me Justin Bahiré, Coordonnateur de SOS Information Juridique Multisectorielle en sigle SOS IJM ASBL, une ONG membre du comité de suivi de mécanisme de protection des Défenseurs des Droits Humains et des Journalistes en province du Sud-Kivu a de cela trois ans depuis que cet édit a été voté chez eux. Il en dit plus « nous voulons donc que ces deux provinces sœurs puisse constituer le socle et l’émergence du développement de mécanisme de cette catégorie d’acteurs de la société civile en Afrique en générale et en RDC en particulière » explique-t-il en poursuivant qu’ils espèrent que, leur expérience pourra inspirer d’autres province de la RDC. Il soutient qu’Ils sont venus au Nord-Kivu accompagnés de deux députés provinciaux dont l’honorable Kindja Mandanga et son collègue Bisimwa Batangi, le président de l’UNPC, Egide Kitumaini de leur province et un agent de l’ONG International CARITAS, Matilde Mihigo. Ces activistes soutiennent que cette loi puisse être votée au niveau provincial que national de la RDC ont-ils souligné.
La SUWE en fait sa préoccupation
Pour Batundi Hangi Vicard de SUWE/Nord-Kivu, un autre mécanisme local de la protection en faveur des Défenseurs des Droits de l’homme et des Journalistes a salué à son tour ses collègues venus de Bukavu et des députés provinciaux engagés activement dans l’aboutissement de ce processus dans leur province depuis cela 2016. Il a rappelé que sa province natale, le Nord-Kivu a déjà commencé a organisé des mini ateliers dans ce sens depuis 3 ans dans trois villes et les six territoires du Nord- Kivu.
Il y a déjà des avancées
Cette proposition a été par la suite validée lors d’un atelier précèdent à Goma par tous les acteurs concernés, un député provincial aurait endossé cette initiative et le déposer au niveau de l’Assemblée Provinciale du Nord-Kivu, mais jusqu’à présent cette loi n’a jamais été votée. C’est une raison de plus de la motivation de SUWE car cet édit a déjà été jugé recevable par cette institution provinciale depuis le 08 novembre 2018, mais jamais adopté faute du processus électoral du deuxième législatif. Vicard Batundi parle de ces défis « en cette période- là, les élus provinciaux se précipitaient pour aller battre leur campagne, c’est la raison de ce retard » s’explique-t-il en saluant l’engagement des nouveaux députés nouvellement élus en province qui ne jurent qu’à son adoption, c’est le cas du député Prince Kihangi , élu de Walikale « aussitôt que nous avons été élu, nous avons été convié à un dîner parlementaire au cours de quel nous avons été mis au parfait pour cet édit et beaucoup parmi nous , ce sont appropriés ce processus combien important pour notre électoral » insiste-t-il. Ces élus et leurs collègues du Sud-Kivu ont souligné que, le travail des Défenseurs des Droits de l’Homme et des Journalistes reste complexe pourtant ce travail contribue énormément à la promotion d’un état de droit , de la démocratie en RDC, mais curieusement lorsqu’ils dénoncent ces abus, ils accompagnent les victimes de violation de droits de l’homme, publient des rapports ou des reportages de ces violations de droits de l’homme , ils deviennent à leur tour victimes de menaces , mais au pays ni en province, il n’y a jamais eu un cadre légal pour leur couverture. Il faut dire que, sur cette loi est promulguée, le Nord-Kivu sera la deuxième province à voir cette loi après a province voisine, du Sud-Kivu ; deux jours vont suffire pour finir ces travaux en faveur de cette couche sociale au Nord-Kivu.
Norbert Mwindulwa