New York / Félix Tshisekedi au M23 : « Ce dialogue qu’ils exigent ne leur sera jamais accordé ».

En ce jour à New-York, le Président Rwandais a parlé le matin et son homologue le Congolais, Félix Antoine Tshisekedi  a eu la tribune dans la soirée à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Et cela, après des considérations sur d’états du monde, sur la guerre au Soudan, Félix Tshisekedi est entré dans le vif de son message, son propre.

Tshisekedi demande le départ des Casques Bleus

Le Président de la RDC estime que,  l’accélération de retrait de la force des  Casques Bleus de l’ONU , la MONUSCO devient est une  nécessité et impérieuse pour apaiser les tensions  et a aussi dénoncer le manque des sanctions de la part des Nations Unies  contre le Rwanda  pour son soutien au groupe rebelle du M23 , actif à l’Est de la République Démocratique du Congo. Un soutien que Kigali  et Paul Kagame démentent. le Président  de la RDC revient sur son désarrois  à la tribune des Nations Unies : «  Il est  injuste et inadmissible  que des personnes citées comme  responsables des crimes graves susmentionnés  dans les différents rapports des experts de l’ONU , elle-même  sur la situation sécuritaire en RDC, restent impunies , dans le silence total de notre  organisation et de ses membres »  lance-t-il en poursuivant qu’ils placent pourtant la lutte  contre l’impunité  parmi leur priorité  en matière de gouvernance  interne et externe .

Les Congolais saluent ces sanctions contre le Rwanda  

A ce sujet , Félix Tshisekedi et son Gouvernement  saluent chaleureusement  les sanctions que  viennent d’infliger  le Gouvernement des Etats Unis d’Amérique  au Rwanda  pour son soutien aux groupes terroristes du M23  et un de ses hauts responsables  impliqué dans les aventures  criminelles en RDC.  Pour rappel, ce groupe qualifié de terroriste par Kinshasa  et supplétif du Rwanda  ne respecte aucun des engagements  concluent par les Chefs d’Etats de la région , non seulement ils n’ont pas quitté les positions  conquises , mais ils continuent  à massacrer les populations  civiles congolaises  et refusent le pré-cantonnement et le cantonnement  exigeant un dialogue  qui ne leur sera ‘’jamais accordé’’.

Peter Umunai Mbanda depuis New-York pour Emergence Plus 

 

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