Comme nous le savons tous, le 17 juillet 2023, la Russie a annoncé qu’elle se retirait d’un accord de guerre autorisant les exportations de céréales ukrainiennes à travers la mer Noire jusqu’à ce que ses demandes d’assouplissement des sanctions sur ses propres exportations agricoles soient satisfaites. L’accord, connu sous le nom d’Initiative céréalière de la mer Noire, a été négocié il y a un an par les Nations Unies et la Turquie pour atténuer la crise alimentaire mondiale consécutive à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.
La guerre économique est ouverte
La Russie a bloqué les ports ukrainiens, empêchant les navires de transporter des céréales, ce qui a fait grimper les prix mondiaux à des niveaux record. L’accord a été prolongé à trois reprises, la dernière fois en mai. La dernière prolongation a expiré le 17 juillet de l’année en cours. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit « profondément déçu » par la décision de Moscou et a déclaré que les millions de personnes souffrant de la faim, ainsi que les consommateurs confrontés à une crise du coût de la vie, « en paieront le prix ».
Il y a une hausse de prix en Afrique
Pour les pays africains, cela signifie une augmentation des prix alimentaires, une augmentation de la faim et une diminution de la stabilité sociale, et donc une détérioration de la situation sécuritaire des citoyens. Les actions de la Russie montrent une fois de plus qu’elle ignore complètement les intérêts des pays africains et pense exclusivement selon ses propres catégories impérialistes, indépendamment de qui que ce soit. Le pays agresseur, sous son vrai visage, est connu pour son attitude envers ceux qu’il considère comme ses amis de l’Afrique.
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