Paludisme La Journée mondiale de lutte contre le Paludisme n’est pas passé inaperçu au Nord-Kivu. Ce jeudi 04 Mai 2023 L’Organisation SANRU et son partenaire le Gouvernement Congolais à travers la Division Provinciale de la Santé ont tenu une Conférence de Presse pour informer sur les efforts consentis et appeler à tout congolais d’y participer pour arriver à son éradication totale. Le Thème choisie pour cette année est ‘’ Il est temps d’atteindre l’Objectif Zéro Paludisme : Investir, Innover, mettre en œuvre’’.
Selon le Chef de Division à la Santé au Nord-Kivu, sa province a l’avantage dans cette lutte acharnée contre le Paludisme car le Nord-Kivu dispose d’un système de Santé, de prise en charge en termes de lutte contre cette pandémie au niveau de la province cela, partant de la base jusqu’au niveau le plus haut , qui est la Division Provinciale de la Santé. Dr Janvier Kubuya s’est abstenu de donner des chiffres en termes d’efforts fournis, mais les indications sont bonnes. : « A chaque niveau des responsabilités et les actions de luttes sont bien définies, celles cadrant avec les principales stratégies définies par notre politique nationale, celles de lutte contre le Paludisme »déclare-t-il en précisant que, parmi ces stratégies il a parlé d’une meilleure communication qui est mise en place, des leaders communautaires qui entrent enjeu pour ce combat via les sites soins communautaires , des Centres de Santé ainsi que des postes de Santé , des Hôpitaux donc, l’essentiel est là pour mener à bien cette lutte dont également, la chaine d’approvisionnement des médicaments ainsi que des campagnes des moustiquaires menées sur le terrain. Au-delà, de tous ceux-ci, le Nord-Kivu reçoit de subventions qui lèvent toutes barrières financières via leur partenaire le SANRU afin d’offrir le soin de santé, celui de lutte contre le Paludisme à moindre coût et parfois même gratuitement comme, c’est le cas des camps des déplacés où les soins sont dans la gratuité.
Les milieux, plus touchés
Au chapitre des zones les plus touchées, le Chef de Division Janvier Kubuya a pointé les zones de santé urbaines, celles qui sont les plus peuplées dont celles de Goma, Karisimbi, Beni, Katwa et la zone de santé de Butembo. La raison, ce sont de grandes agglomérations avec certes plusieurs populations qui consultent ces formations sanitaires. Le Nord-Kivu est aussi parmi les dix provinces qui rapportent les plus, des cas du Paludisme en RDC et le Fonds Mondial y mettent des moyens pour en faire face. Ici nos sources, signalent que le taux de létalité demeure faible en province du Nord-Kivu et cela, par apport à d’autres provinces du pays de Félix Tshisekedi. C’est l raison pour laquelle, ces spécialistes appellent la population à consulter les structures sanitaires les plus proches en cas de maladie ou d’un malaise pour en obtenir des soins appropriés
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Usage abusive des moustiquaires
Appelé à prendre la parole, la responsable de SANRU au Nord-Kivu a compléter ses collègues en énumérant des difficultés auxquelles font face leur lutter pour arriver au zéro décès du Paludisme. Elle soutient qu’il est difficile de l’éradiquer totalement car elle vient de la piqure du moustique pourtant certaines communautés ne veulent pas adhérer à 100% aux stratégies de cette lutte : « Devant certaines parcelles, vus verrez de l’herbe qui pousse anarchiquement, des flaques d’eau dans nos parcelles, des moustiquaires utilisées pour couvrir les légumes au lieu des personnes… » Se désole-telle en appelant les medias à poursuivre la sensibilisation pour assainir nos communautés.
Que retenir de SANRU ?
Il faut dire que, SANRU est une organisation veille en termes d’âge qui a 44 ans dans l’appui du système de santé en RDC. Celle-ci touche 80 millions d’habitants et est présent dans les 26 provinces avec bien attendu beaucoup d’autres projets implémentés. Concernant la lutte contre le Paludisme, le SANRU couvre 16 Zones de Santé dont celle du Nord-Kivu. En RDC, SANRU est dans 516 Zones DE Santés. Cette Organisation a existé de 1981-1991 comme un projet, financé par le Gouvernement Américain et cofinancé par le Gouvernement Zaïrois. éA cette époque, le projet a été mis en œuvre par l’Eglise du Christ au Congo. Les partenaires ayant participé dont IMA (Ensemble des églises Américaines en collaboration avec des églises Chrétiennes Congolaises). C’est) travers IMA que ce projet a été appuyé techniquement et l’ECC met en œuvre ces projets à l’époque sous le financement USAID. En 20210 ? SANRU deviendra une ASBL à part entière afin de canaliser et auditer également les fonds, mettre ensembles d’autres acteurs de la Société Civile, pas seulement l’église. Depuis lors, SANRU va devenir un répondant national, un acteur principal de la mise en mise en œuvre des projets et des réceptions et gestionnaire des fonds d’USAID et d’autres partenaires de la santé. Notons que SANRU veut dire, Santé en Milieu Rural.
Norbert Mwindulwa