Raouf Mazou, le Commissaire Adjoint a en charge des Operations au HCR et Madame Julianne Trix, la haut-commissaire assistante en charge de la protection sont venus de Genève pour discuter au tour de l’avenir des réfugiées de nos deux pays dont la RDC et Le Rwanda. Ils ont conduit une grande délégation de leur organisation chez le Gouverneur de la Province du Nord- Kivu ce 01juin 2023. C’était pour discuter de la situation de leur déplacement aussi. En RDC il se compte actuel 6,2 millions des personnes déplacés internes et une de ses provinces qui est la plus affectée par cette crise humanitaire, c’est la province du Nord-Kivu.
C’est pourquoi, cette délégation a eu l’honneur d’en discuter avec le Chef de l’Exécutif Provincial des défis humanitaires qui se présentent face à leurs interventions. « Il y a notamment des défis humanitaires qui sont devant nous dont des questions des sites car il est actuellement difficile de trouver des sites car ces impacts des conflits qui ont eu lieu, des questions de renforcement des protections des femmes dans ces sites et des enfants en particulier » explique-t-il en ajoutant que la nécessité de faire en sorte que les humanitaire puissent continuer à faire leur travail de tous les jours car il se remarque u nombre important d’organismes qui sont au Nord-Kivu et cela, en appui du Gouvernement de la République pour que les populations civiles puissent accéder à l’éducation, à l’eau , à la nourriture et au soins de la santé. La question de renforcement de la Sécurité n’a pas été omise par les partenaires du Gouvernement de la RDC, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiées
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Quid de la situation des Réfugiées de deux pays ?
A la question de savoir qu’est ce qui va se passer de la présence des Réfugiés congolais se trouvant au Rwanda et ceux du Rwanda en RDC ? Rouf Mazou pense qu’il faille pense sur des solutions durables pour ces catégories des populations civiles et ceci, inclue, le rapatriement volontaire pour certains parmi eux, qui expriment la volonté de regagner leurs pays respectifs. Dans leurs échanges, l’apatridie s’est également invitée car dans ces types de situation où les populations perdent leurs documents, les nouveau-nés ne sont pas enregistrés à leur naissance et ils se trouvent dans une situation des adultes déplacés ou Réfugiées sans papiers et, cette situation augmente les risques d’apatridie. « Il faut faire en sorte que l’on puisse documenter toutes ces personnes-là, qu’ils ne se trouvent pas dans une situation d’apatridie » insiste-t-il.
Les deux Gouvernements sont prêts de leur faciliter la tâche
Pour le Rappel, une réunion a été convoquée le 15 Mai à Genève où les Gouvernements ont réaffirmé leur volonté de faire en sorte que, ceux qui veulent rentrer volontairement dans toute sécurité et dignité dans leur pays respectifs dont les Rwandais se trouvant actuellement en RDC et le Congolais vice-versa qu’ils puissent le faire. La toute première discussion a eu lieu sur place à Genève, puis une réunion plus technique devra suivre incessamment pour discuter des modalités des appuis à ceux qui veulent réellement rentrer dans leurs milieux d’origines.
Norbert Mwindulwa