C’est depuis 1994 alors que, la région du Nord Kivu s’est vue attaquée par plusieurs groupes et forces armées étrangères et nationales occupant les biens et services des particuliers ainsi que de l’Etat. Et le Parc National des Virunga faisant un patrimoine mondiale, classé parmi les merveilleux mondiaux faisant bon voir et visité a été attaqué, menacé, par des hors la loi, tuant et détruisant la faune et la flore sans se soucier des limités et les obligations de chacun de nous envers les écosystèmes. Mais, drôle de chose est qu’ après la normalisation de certains points sur la sécurisation de nos Parcs, à l’occurrence celui de Virunga au Nord Kivu, précisément à Binza, plusieurs organisations dites des défenses du pays se sont soulevées contre cette manière de faire en allant jusqu’à promettre les habitants le partage de terrain si l’ICCN cédé le terrain et gagné l’électorat.
Qu’est-ce qui a au juste ?
Dans sa lettre datant du 24 avril 2020, Le Professeur -Docteur. Justin HAGUMA s’adressant au Président de l’Assemble Provinciale en ces termes : « l’autorité coutumière avait cédée les terres au Parc moyennant un contrat, la population n’était pas là, d’ailleurs dans les BINZA, dans son entièreté »explique-t-il en poursuivant qu’, il y avait uniquement 725 personnes dont les (hommes, femmes et enfants) jusqu’à 1959. Comment expliquer la plupart des populations qui sont dans le BINZA s’y sont installées après 1970 peuvent s’avoir les limites du Parc ? Pourquoi des associations créées ici récemment peuvent revendiquer sans connaitre le tenant et aboutissant du dit dossier ? Cette façon de laisser la population dans le travail de traçage des limites du Parc de Virunga risquerait de créer des méfiances entre la population.
Quelle partie fait barrière aux limites et pourquoi ?
Me. NTWARI BENDA Faustin étudiant en Droit de l’environnement faisant sa mémoire de Master sur La controverse dans la gestion légale du Parc National de Virunga à l’Est de la République Démocratique du Congo de 1994 à 2018 dit : « de par ses recherches, il est trouvé que, le point chaud est Nyamilima car, le lieu à une communication directe avec Kamuhororo, une pêcherie clandestine créer par le baie de KABALE , les MAI MAI pour pratiquer un pêche illicite des alevins et pratiquer des kidnappings sur Lac et sur les différents pistes du Parc » révèle-t-il et d’ajouter que, ces jeunes gens en majorité sont tous de Nyamilima et ses environs . Construisant un enclos électrifié c’est duel ne sera plus possible. Voilà pourquoi, les marches ça et là ainsi de mixage des politiciens. Sur la même question, l’ honorable NGARUYE , élu de Rutshuru soutient que : « il y a quelques mois , on a enregistré des mouvements des déplacements des populations du côte Est du Lac Edouard à l’occurrence MUSENDA, MUBANA, BUKENDO,BUKUNUNU… » Énumère-t-il en précisant que, traverser le lac via la Pêcherie NDEZE Nyakakoma pour venir cultiver à Nyamilima, Kahunga, Kiseguro, Ishasha… et ceux congolais auraient constitués des groupes de pression, et d’autres menaces pour réclamer les terrains allant jusqu’à s’autochtoniser dans le Bwisha. Sollicitant une communauté avec des fausses histoires qui crashent sur les prestiges de la collectivité et chefferie de Bwisha ainsi que de son Mwami NDEZE. Il a fini à dire que, légaliser cette demande se mettre la province du Nord Kivu en danger.
Des questions reviennent au tour de ce sujet
Pourquoi seulement le groupement de Binza et précisément à Nyamilima ? Pourquoi ailleurs par exemple à Jomba, Rugari, Bweza, Gisigari, Nyiragongo et Tongo ces genres des troubles et difficultés ne sont pas enregistrés et pourtant ces milieux sont entourés par le Parc ? A qui profitent ces genres de situations ? Est-ce que, ne sont pas les calculs électoraux d’un tribut contre l’autre ? Attendons voir car l’avenir nous le dira plus.
Sédar KIBIRITI