La présidence de la RDC a lancé plusieurs annonces à la Télévision Nationale Congolaise mais, beaucoup de congolais attendaient les annonces des libérations prochaines des opposants politiques. Sept cent personnes attendent ces libérations imminentes. Des libertés conditionnelles et des grâces accordées par Félix Antoine Tshisekedi. Curieusement les principaux opposants sont toujours détenus à l’heure actuelle. D’autres sources affirment que cette libération pourrait intervenir aujourd’hui.
Ce même mercredi soir à la RTNC on a appris aussi une promotion de l’équipe présidentielle au poste d’assistant au conseiller Spécial de Chef de l’Etat en matière de Sécurité, l’une des personnalités visées par la sanction économique de l’Union Européenne en est promise. C‘est Roger Kibelisa, il vient d’être nommé assistant du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Cette annonce a été lue à la RTNC le mercredi soir. Ce haut responsable de l’Agence Nationale de Renseignement ANR, est l’un de 14 Congolais qui sont dans le viseur de sanction de l’Union Européenne.
De quoi sont-ils reprochés ?
Ils sont reprochés dans la répression des manifestations des congolais opposants entre fin 2016 et 2018. Particulièrement l’actuel assistant à la sécurité présidentielle est accusé pour participation à des campagnes d’intimidations contre les membres de l’opposition, arrestations arbitraires et détentions illégales des opposants entre autres des griefs qui lui sont reprochés. Visé par le gel des avoir et une interdiction de voyager en Europe, ces sanctions prises le 12 décembre 2016 ont été renouvelées l’année dernière juste peu avant la présidentielle du 30 décembre dernier pour une durée d’un an. Cette nouvelle nomination au poste d’assistant au conseiller de sécurité, François Beya, l’ancien DG, lui aussi de la Direction Générale de Migration qui a été également promis par le nouveau président de la RDC n’envoient pas des signaux de rupture avec l’ancien régime, mais bien au contraire une rupture que les Européens visée et intoxiquée déjà certains congolais. L’exemple le plus récent, en déplacement hier au Kenya, le président Français Emmanuel Macron a à son tour conseillé son homologue Congolais, Félix Tshisekedi à prendre son autonomie vis – à vis du clan de Joseph Kabila, son prédécesseur.
Norbert Mwindulwa