Le Coordonnateur provincial de la société civile du Sud-Kivu, Patient Bashombe est revenu de Kinshasa ce dimanche 31 mars 2019. Il est allé en mission de service pour chercher des voies et moyens afin rétablir la cohésion sociale et nationale après les élections du 30 décembre 2018. Ils ont aussi proposé quelques solutions pour que la CENI devienne neutre en RDC. Il l’a dit à la presse ce lors de sa descente dans l’avion à l’aéroport International de Goma.
A en croire le président de la société civile du Sud –Kivu, il s’est avéré que, plusieurs communautés se sont senties frustrées après ces élections du 30 décembre dernier. Certaines menaces pèsent sur la cohésion sociale nationale d’où l’importance d’une réunion avec les décideurs du pays pour chercher les voies et moyens. C’est la raison qui les a poussés à se réunir à Kinshasa dans le but de prévenir cette situation.
Une déclaration finale a été lue
Une déclaration finale de toute la sociale civile de la RDC a été écrite pour la construction de cette cohésion nationale : « je lance un appel vibrant à toutes les forces vives de notre pays pour que nous puissions rétablir notre unité nationale » souhaite-t-il en poursuivant que c’est le cas du sud Kivu où une communauté estime que cette province soit divisée en deux. Tout cela, c’est de la frustration postélectorale car les congolais n’ont pas raison, de diviser la province ou notre pays. Patient Bashombe appelle les médias et la société civile de travailler ensemble pour que cette cohésion sociale et nationale soit démise. Plusieurs recommandations ont été présentées à l’actuel chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi en ce qui concerne la réforme de la CENI et sa refonte. C’est par exemple que, de la CENI soit nettoyée tous les politiciens, ainsi elle pourra reste un organe technique d’appui à la démocratie et à son sein que, les techniciens électoraux et les personnalités indépendantes de la société civile puissent composer cette structure citoyenne. La Société civile de la RDC, composée de ses noyons provinciaux sont afin aller travailler avec le Procureur Général de la République envie de lui proposer quelques pistes de solution touchant ainsi aux enquêtes de la corruption.
La société civile doit collaborer avec la justice
La force vive de la RDC a estimé qu’elle entretienne de la bonne relation avec les décideurs de la justice de notre pays afin de collaborer et venir à bout de la corruption. Patient avance ses arguments « pour nous, les enquêtes de la corruption ne doivent pas se limiter à l’environnement électoral, elles doivent toucher d’autres secteurs de la vie sociale notamment les secteurs public-privé et ses acteurs qui se démarquent par les malversations financières et les détournements de fonds public de l’Etat, la corruption et concussion » insiste-t-il.
Anael Mwindulwa