De la situation politique, sanitaire en passant par le social du congolais et de la sécurité, Robert Seninga, le Président de l’Assemblée Provinciale a dressé un tableau noir du vécu quotidien des congolais vivant dans cette partie Est de la RDC. Cette situation est consécutive à la pandémie de la COVID-19, situation sécuritaire dégradent, la politisation du pouvoir coutumier et les violations des droits de l’homme. Il a dit tout ca ce mercredi 31 septembre 2020 à Goma
Prenant la parole, l’honorable Robert Seninga a remercié d’abord ses hôtes dont les ministres d’état, ministre de la Décentralisation et reforme institutionnelle, Azarias Ruberwa Manyua et son collègue du tourisme, Ives Zola d’avoir rehaussé de leur présence pour participer à cette cérémonie solanelle. Il a ensuite appelé ses collègues à déposer leur rapport parlementaire dans le délai fixé par la loi et leur présente ses sincères félicitations pour ce travail abattu durant cette période effectuées dans leur circonscription respective. : « Je vous présente mes sincères félicitations car vos différents rapports nous permettrons d’analyser les attentes de la population à travers le budget de l’exercice 2021 » déclare-t-il en rappelant que faute de la tenue des plénières suite au Coronavirus. Cette pandémie qui selon l’honorable Robert Seninga a conduit à la suspension des activités de l’Assemblée Provinciale dont la session ordinaire de mars 2020, les rapports des vacances parlementaires ont été conviés aux commissions en charge de les exploiter.
La sécurité va de mal en pis
Sur le plan sécuritaire, le Speaker de cet organe délibérant pense que sa province natale a été frappée par plusieurs événements sèment ainsi la mort et la désolation de compatriotes congolais. Il a par la suite survolé le sanitaire, l’économie et le social de la province du Nord-Kivu. Pour la sécurité par exemple, le patron de l’Assemblée Provinciale a informé que , cette sécurité reste fragile et très préoccupante en province .Il a parlé des violations des droits de l’homme commises contre la population orchestré par les groupes armés actifs dans les six territoires de la provinces et ses villes. : « Cet activisme cible non seulement les FARDC, mais aussi la population civile qui est obligée de se déplacée des villages en villages en craignant sa sécurité. Ainsi on enregistre des dégâts collatéraux dont mort d’hommes, pillages, incendie des maisons et déplacement en masse de population vers des milieux supposés sécurisés » se désole-t-il et d’ajouter qu’il dénonce plusieurs cas de tueries dans des villages de ces territoires.
Le coutume corrompt la politique
Au chapitre du pouvoir coutumier dans la chefferie de Bukumu, l’Assemblée Provinciale avait adressé sa recommandation au gouverneur en sa qualité des représentants d’installer le vrai chef régulièrement désigné par les gardiens de coutume. Mais à leur grande surprise, le Gouvernement Central s’est immiscé sur ce dossier en dément la commission consultative provinciale de règlement de conflit coutumier réexamine ce dossier. Chose grave dans ce litige, le ministre délégué aux affaires coutumières a muselé la dite commission l’interdisant de publier officiellement le résultat de sondage. Ceci, en violation de la loi organique et celui de l’intérieur à son article 29 : « la sentence est prononcée publiquement par le président en présence de toutes les parties en conflit ». Face à cette attitude couronnée par la corruption visible de ce ministre du Gouvernement Central., l’Assemblée Provincial condamne et prend en témoin les Nord-Kivuciens et rend le gouvernement responsable des falsifications de résultat de ce sondage.
Le pouvoir coutumier, politisé
Cet organe affirme que le Nord-Kivu n’a que souffert de la politisation du pouvoir coutumier. Robert Seninga a condamné également le discours haineux, tribalisé, de xénophobie prononcé par l’évêque de Ituri contre les ressortissants du Nord-Kivu, qualifiés de Banyabwisha peu avant ces massacres qu’il a qualifié d’aux dieux. Il a aussi condamné le fait que certains officiers des FARDC se livrent à l’affairisme dans les postes frontalier de Kasindi, Bunagana, dans les carrés miniers et dans les concessions foncières oubliant leur mission de protection de population et de leur bien. Il appelle aux organes de justice de faire le travail pour décourager ces officiers des FARDC qui découragent leurs hommes de troupe par ce comportement pitoyable. Sur le plan de santé, la RDC subi les conséquences graves de la pandémie à coronavirus dont 981 cas de contamination en province, 700 guéris. Il a exhorté la population à poursuivre sans relâche les gestes barrières pour faire bloque à sa contamination. En économie, outre la menace que la COVID-19 représente pour la santé. Cette pandémie a des conséquences graves sur l’économie nationale que provinciale. De ce fait, elle a menacé la sécurité alimentaire, aggravé la pauvrette, la viabilité de personnes et des emplois de la population congolaise. Au-delà de tout ceci, il s’observe une dépréciation monétaire face aux devises étrangères a souligné Robert Seninga. il affirme que ces effets se répercutent sur le vecu quotidien et le panier du ménagère congolais. Au chapitre du social, ces événements précités affectent le social de congolais et la population en paie la peau cassée…
Norbert Mwindulwa